Chuuya ouvrît difficilement ses yeux aveuglés par la lumière du soleil qui lui tapait sur le visage. Une fois la vue complètement retrouvée, il pue constaté qu'il se trouvait sur le toit terrasse d'une maison. Il lui fallu du temps pour se remémorer comment était il arrivé ici. Il fut rapidement pris d'un mal de crâne insoutenable. Sa tête tambourinaient et son ventre, plutôt sa trachée et son estomac le faisaient fortement souffrir. C'était comme si on lui avait fait boire un asside bouillant quelques heures au paravant. Ces souvenirs de la veille lui revinrent peu à peu, et chuuya sentit le rouge lui monter au joues lorsqu'il se souvint de son échange avec Dazai. Au final il ne l'avait même pas tapé. Il se redressât alors et cherchât du regard une silhouette brun. Il n'était pas là. Chuuya était seul sur le toit. Mais c'est seulement au bout de quelques instant qu'il découvrit que sur ses jambes reposait un vêtement noir. Il ne lui fallut que très peu de temps pour comprendre à qui appartenait se manteau. Cette longue veste était la marque de fabrique de Dazai qui , même parfois au lycée, alors que le temps était parfaitement sec et chaud, on pouvait croiser Le Brun avec ce manteau reposant sur ses épaules. Le Roux regardât alors l'heure affichée sur l'écran de son téléphone: 7h34. Il regardât alors, du haut du toit, le jardin. Il put y voir plusieurs silhouettes qui somnolaient. Il ne lui fallut pas longtemps pour descendre les différents étages de cette grande maison où il avait passé la nuit. Il récupéra le peu d'affaires qu'il avait emmené, puis sorti du lieu avec discrétion pour ne pas réveiller le reste des résidents. Il rentrât chez lui sous ce ciel bleu parsemé de nuages gris foncés, résidu de la pluie qui avait eut lieu pendant la nuit.Une fois chez lui, il envoyât un message à Yosano pour la remercier de l'avoir invité à sa soirée, même s'il se demandait encore pourquoi n'était il pas parti en plein milieu hier lorsque son énervement avant atteint son maximum.
Son grand père dormait paisiblement dans sa chambre la porte ouverte, on entendait un léger bruit de ronflements. Chuuya ne tardât pas pour se ruée sur les remèdes en tous genres pour éviter les envies de vomir et les maux de têtes causés par ses excès d'alcool. Après s'être douché, avoir mangé, il partît se coucher comme s'il était vingt deux heures, alors qu'il n'était que neufs heures du matin.Juste avant de fermer ses yeux, son téléphone, posé sur sa table de chevet, se mît à vibrer.
"N'oublie pas, demain, 5h, avec mon manteau, devant la Jack's Tower en briques rouges. Habille toi normalement, pas besoin d'être "camouflé" comme un con.
Ps: si ça foire, t'es mort. Y'a pas d'humour ni d'hyperbole, j'espère que tu as bien compris ça avant de t'engager là dedans. T'aurais sûrement plus d'ennui que moi sache le.
Prends de quoi manger c'est super important dans le plan.
Si tu ne réponds pas à ce message, je comprendrai que tu as été raisonnable et que tu ne t'embarquera pas là-dedans.
Dazai »Le Roux ne voulut premièrement ne pas y répondre par flemme, puis se décida finalement de le faire au cas où Le Brun le prendrait pour un abandon.
« Ok »
Fut sa seule et simple réponse. A l'instant où il posât son téléphone, ses yeux se fermèrent au même moment.~~~
Il était 4h58 du matin, il faisait plutôt frais, Le Roux ne s'était pas assez couvert et frissonnait de temps en temps. Il portait un de ses habituels pantalons noir plutôt moulants, un débardeur blanc assez long avec un grand gilet rouge/bordeaux . Il avait, heureusement, rapidement attrapé en partant sa veste en cuire, sans elle il serait sûrement mort de froid. Même si dans son sac reposait le long manteau noir du brun, il était hors de question qu'il s'en serve pour se réchauffer, sa fierté en prendrait un trop gros coup. Il avait également apporté de la nourriture, seulement un paquet de chips et deux sandwich, comme le lui avait demandé, ou plutôt ordonné Dazai, mais il préférait se rassurer en s'assurant que c'était bien une demande et non un ordre, question d'égo. D'ailleurs il ne comprenait pas vraiment pourquoi Le Brun souhaitait lui faire impérativement apporter de la nourriture. Pour amadouer des gardes? Pour les poissons du port? Dans tout les cas il n'arrivait jamais à savoir ce qui pouvait bien se passer dans la tête de cet abruti de maquereau.
Chuuya avait la chance d'admirer le soleil se levant sur le port qui lui était déjà bien réveillé, depuis de nombreuses heures, les marins et pêcheurs déchargeaient, dans le plus grand des silences, leur cargaison de la matinée. Seuls les bruits des machines du grand port de Yokohama résonnaient alors que les rues dormaient encore profondément. Chuuya se rappelât alors que, pendant qu'il dort péniblement chaque nuit, des hommes et des femmes sont eux déjà levés pour essayer de gagner leur vie. Il n'avait pas à se plaindre, avec tout le lux que lui offrait son oncle, il en avait presque oublié la réalité. Il se maudissait de se plaindre le soir, il n'était « pas bien » mais il possédait tout ce dont il souhaitait, il n'avait pas le droit de ne pas être bien. Ça lui était interdit. Du moins il se l'interdisait.
Le portable du roux se mis à vibrer et sur l'écran apparût un message du brun:
« je suis là ».
Le rouquin relevât le sourcil, il surveillait l'arrivée du brun depuis dix minutes il était persuadé qu'il n'était toujours pas arrivé. Il relevât la tête pour voir si au loins il apercevrait une asperge brune, mais rien n'y faisait, il n'y avait personne autour de lui. Dernière lui il y avait un muret de deux mètres de haut, sur le côté droit personne, à gauche non plus et devant seulement des bateaux.
Il répondit en fracassant l'écran de son téléphone:
« tu te fous de moi du con?! »
« En haut »
« En haut ? » le visage du roux se crispât. Il relevât doucement la tête vers le ciel et la penchant légèrement en arrière. Il écarquillât les yeux. Dazai était penché, près à tomber du muret, juste au dessus de la tête du roux. Il était carrément presque collé au visage de Chuuya. Il affichait un radieux sourire d'enfant d'a peine dix ans contente de sa bêtise. Ses mèches de cheveux s'écrasaient sur le visage du roux et lui chatouillaient le front. Chacun percevait le souffle de l'autre. Leur yeux étaient encré l'un en l'autre à seulement quelques millimètres d'écart. Jamais ils n'avaient eut une telle proximité entre leurs deux visages, ils pouvaient admirer toutes les couleurs renfermées dans leur iris respectives. Dazai put admirer la longueur des cils du petit qui semblaient, de si près, presque eux aussi d'un roux très foncé. Ceux de Dazai étaient noirs charbon et Chuuya se demandât même si Le Brun ne mettait pas du mascara, même s'il savait que ce n'était pas la cas.
Très vite Le Roux pris conscience de la proximité de leur deux visages et sentit le rouge lui monter à la tête. Il devint rapidement écarlate. Cette couleur semblait ne plus vouloir quitter son visage depuis quelques jours. La gêne pris place dans son regard mais il ne bougeât pas pour autant. Il était subjugué par la beauté et les traits simples mais parfait de Dazai. Il le trouvait sublime. Il avait légèrement la bouche entrouvert comme s'il avait été un peu choqué. Il se décidât enfin à détourner le regard et entièrement le visage lorsqu'il vit une expression de « surprise? » dans le regard du brun.
Il regardât alors ses pieds, et puis après avoir repris correctement ses esprits, sa réaction habituelle lui revint rapidement.
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les couleurs immaculées [BSD FF Dazai x Chuuya]
Fanfiction[TERMINÉE] Fanfiction Bungou stray dogs Dazai x Chuuya Et un petit peu de Akutagawa x atsushi Cette histoire raconte la romance de deux lycéens de dix-sept ans que rien ne semblait réunir. Un petit rouquin au tempérament fort et impulsif, plutôt...