Heart Handicap♿️

En une seconde les rôles peuvent s'inverser-L'accident miraculeux

À toi cher lecteur, je te demanderai une faveur; ne jamais juger quelqu'un pour ses différences. Que ce soit une tache de naissance, une cicatrice, une couleur de peau particulière, une petite taille, un poids supérieur à la moyenne ou un HANDICAPE...Je ne crois pas que quelqu'un mérite ne serais-ce qu'une pensée stéréotypée, clichée, ou une idée toute faite pour ce qu'il est. À bien y penser, est-ce-que la personne a demandé à Dieu lorsqu'Il l'a créée de lui offrir un handicape? Je ne crois pas, non.
Cher lecteur, si tu as un problème avec la carrure qui contient une personne(le corps n'est rien comparé à l'âme), eh bien tu ne devrais pas te reporter sur celle-ci mais bien sur Dieu... Et puis, lorsqu'on classifie une personne comme étant "différente", elle est différente comparée à quoi? Comparée à toi? Mais toi aussi tu es différent comparé à elle!! À priori vous êtes tout deux des hommes/femmes humains mais cela reste qu'il est impossible de dire qu'une personne aux yeux bleus est plus belle qu'une personne aux yeux verts comme il est impossible de dire qu'une personne de race blanche est plus belle qu'une personne de race noire!! Et même si tu avais deux personne avec des yeux bleus devant toi, tu pourrais peut-être dire que tu préfères une paire de yeux comparée à l'autre mais ton ami dirait exactement le contraire... Chacun ses goûts! Et techniquement, il est impossible de comparer ces paires de yeux puisque ce ne sont pas les mêmes! C'est comme comparer des pommes et des oranges! En tout cas, voici comment je perçois la notion de ce que tout le monde appelle "la différence"... N͟͟e͟͟ v͟͟o͟͟u͟͟s͟͟ l͟͟a͟͟i͟͟s͟͟s͟͟e͟͟z͟͟ p͟͟a͟͟s͟͟ t͟͟o͟͟m͟͟b͟͟e͟͟r͟͟ d͟͟a͟͟n͟͟s͟͟ l͟͟e͟͟ p͟͟i͟͟èg͟͟e͟͟ !

Comme je viens d'écrire un paragraphe entier sur une leçon de vie je ne mettrais pas de citation x)
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Les jours se succédaient et le regard de Leyne posé sur moi me pesait. Qu'il croit de telles choses me faisait mal, qu'il croit la vérité me blessait... Je crois qu'il aurait dû prendre le temps de m'écouter et peut-être aurais-je eu une chance de cacher une partie de la vérité. Ce dont j'étais contente c'est que je redevenais moi-même; je finis par décider de me foutre de ce que Leyne pensait de moi et je me méfiais de nouveau des gens.

Un jour, je décidai de prendre une marche, ou plutôt une roulade, dans un parc-boisé près de chez moi. Mon père était endormi sur le fauteuil du salon et je ne désirais pas le réveiller; il manquait déjà assez de sommeil comme ça. J'ai donc écris un mot que j'ai collé sur la porte, j'enfilai un veston, avant d'essayer tant bien que mal de sortir de la maison. Arrivée à destination, je m'installai sous le plus petit marronnier du parc; mon préféré. Il me représentait sur tout les aspects: plus petite dans la hiérarchie sociale, plus petite dans les capacités physiques, etc. Et pourtant, ça faisait longtemps que j'avais remarqué que c'était celui qui produisait le plus de marrons...Ne pas se fier sur les apparences...

L'herbe recouverte de givre était rafraîchissante pour ma main. Mon visage était caressé de rares rayons de soleils très doux. En cette saison d'automne, la brise fraîche faisait partie intégrante de la météo quotidienne et c'est avec joie que j'y goûtais.

En face de moi étaient assises sur l'herbe deux amies qui devaient avoir mon âge. Elles feuilletaient ce qui me semblait être un album photo. Très souvent, elles s'esclaffaient de rire avant d'évoquer un souvenir de leur tendre enfance passée ensemble. Je souriais à la vue de ces deux adolescentes.

À ma droite se trouvaient trois gosses qui couraient partout sur l'herbe parsemée de feuilles. Leurs parents leur faisait un tas pour qu'ils puissent y sauter. Ceux-ci avaient l'air tellement heureux...

J'avais le bout du nez rosi lorsque je décidai de mettre fin à une vision des choses que je n'aurais jamais. Je décidai de rentrer chez moi.
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