Pilote de mon coeur

CHAPITRE 13

Il vient de Charles, je ne m'attendais pas à recevoir un message de sa part.

Charles:

Salut, je voulais savoir comment tu allée et je t'ai aussi vu dans le paddock avec Pierre, j'espère te revoir bientôt dans une monoplace, tu mérite de gagner ce championnat. Tu me manques.

Alors là, il m'a cloué le bec, vraiment c'était la dernière personne de laquelle je m'attendais à recevoir un message. Charles et moi n'avons pas reparlé et ne nous sommes pas recroisé non plus malgré toutes les possibilités de le faire.
Je ne me préoccupe pas de son message pour ce soir et laisse un vu, ça lui fera les pieds, je le montrerai à Pierre demain pour voir ce qu'il en pense.

Je me réveille le lendemain matin avec un mal de tête très violent, je pense que inconsciemment j'ai réfléchi tout la nuit au message du monégasque. Je me lève de mon lit et me dirige vers la salle de bain et cherche dans ma trousse de toilette un doliprane qui pourrais éventuellement calmer mes douleurs.

Une fois préparée, je descends prendre mon petit-déjeuner en priant pour que je ne croise personne où tout du moins les 3 mecs avec qui j'ai passé la soirée. Je me sers et vais m'asseoir. Je commence à manger et quelqu'un me touche doucement l'épaule, je lève le regard et tombe nez à nez avec Lewis Hamilton.

Je reste un temps figée devant le quintuple champion du monde, c'est lui qui me sort de ma torpeur en me parlant.

- "Ça va? Tu as l'air triste ce matin?

- Oh non juste un peu fatiguée, lui répondis je avec un grand faux sourire.

- Cela marche peut-être avec les autres mais tes faux sourires tu peux les ranger quand tu est avec moi, je sais que quelque chose ne va pas", me dit il avec un sourire scotché sur le visage, j'ai l'impression de voir mon père qui me consolait étant plus jeune.

J'hésite à lui raconter tout ce qu'il se passe mais je me dis qu'il a sûrement autre chose à faire.

- "Non mais ne vous inquiétait pas je vais bien, je suis vraiment fatiguée.

- Premièrement tutoie moi, j'ai l'impression d'avoir 50 ans quand on me vouvoie et deuxièmement je ne te crois toujours pas, tu es une fille solaire en temps normal. J'ai eu le temps de t'observer et aujourd'hui quelque chose ne va pas. Si tu ne veux pas en parler maintenant ce n'est pas grave mais sache que si tu as besoin de parler je suis là."

En me disant cela, il commence à se lever et je realise que j'ai besoin de me confier sur ce qu'il se passe avec Lando, Charles et Pierre. Je sais que si je parle de Charles à mon frère, je ne donne pas cher de sa vie.

- "En fait, je pense que tu n'est pas sans savoir que Lando et moi ne nous apprécions pas sur et en dehors de la piste, mais ces derniers temps, on essaye de faire des efforts pour être un peu plus courtois l'un envers l'autre. En parallèle de ça je me mise en couple avec Pierre."

Au fur et à mesure de mon récit, Lewis revient s'asseoir et m'écoute attentivement comme le ferai un ami de longue date.

- "Hier soir je suis allée boire un verre avec Lando, Pierre et mon frère mais je me sentais mal en présence de Pierre et Lando. Je suis partie précipitamment et je me suis directement couchée. J'ai vu sur leurs visages l'incompréhension mais je n'ai pas réagi.

- Pourquoi te sentais tu mal face à eux ?

- J'en sais rien, je pense que pour moi me rapprocher de Lando c'est tuer mon couple avec Pierre mais je ne comprends pas cette sensation.