Chapitre 56

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Hey!

Je sais cela fait longtemps! Non je ne suis pas morte!

je pense que relire le chapitre d'avant serait une bonne idée x)
Histoire de vous remettre les idées en place :)

Bref, j'espère qu'il va vous plaire malgré l'attente.

Il est trrrrrès long pour me faire pardonner! 5386 mots au lieu de 3000 et quelques habituellement!

Et non les sauts de lignes et espaces ne comptent pas x)

Je mets une musique en média, et je vous conseille de l'écouter, c'est beaucoup mieux je trouve!

Et ceux sur tablette, vous pouvez quand même actionner la vidéo et lire le chapitre en même temps!

Enjoy (phoenix) ;)

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Je tripote le bout de ma tresse de ma main gauche tandis que l'autre fait rouler la coupe de champagne entre ses doigts.

Les bavardages et rires des invités, le tintement cristallin des coupes qui s'entrechoquent, les bruits de pas des enfants qui courent ne suffisent pas à m'extirper de mes pensées.

Bastian a toujours son bras autour de ma taille, et m'a tendu cette coupe de champagne après que nous ayons valsé ensemble.

Il parle mais je ne peux l'écouter. Ses propos bourdonnent à mes oreilles et ne sont qu'un vague bruit confus.

Mon regard ne cesse de couler discrètement vers l'homme, attablé seul, dans un recoin isolé, à l'abri de tous regards.

Alec

Ses épaules restent droites et son port toujours aussi princier. L'air toujours aussi fier.

Mais son regard est vide.

Ou plutôt, absent de toutes émotions, si ce n'est que cette lueur bleu froide, similaire à celle d'une statue.

Mais par moments, une étincelle surgit me faisant entrapercevoir un sentiment qui me broie le coeur.

Il a l'air malheureux.

Un étau de douleur vient étreindre mon coeur.

Voir Alec comme ça m'est juste insupportable.

C'est douloureux même.

Et j'ai juste envie de lui toucher la joue ou de caresser ses beaux cheveux blonds.

Avant, Il aimait que je passe ma main dans ses cheveux.

Avant, il nous arrivait de simplement passer du temps ensemble sans rien faire, du moment que nous soyons ensemble, c'était tout ce qui comptait.

Bien sûr, Alec faisait preuve d'une imagination débordante pour me faire plaisir.

Mais parfois, c'étaient simplement les instants passés à la maison qui me plaisaient le plus.

Nous étions simplement couchés ou assis sur le canapé central, et Alec posait sa tête sur mes genoux en me demandant de lui caresser les cheveux.

Et ses yeux se fermaient, ses cils épais lui voilant les paupières et il demandait simplement d'une voix presque enfantine que je continue mes rotations de doigts dans le champs de ses cheveux, sans m'arrêter.

Il prenait mon autre main, et l'enlaçait de ses doigts en poussant des murmures de contentement au contact de mes doigts sur ses cheveux.

Dans ces moments-là, Alec était simplement un grand gamin.

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