Notice me teacher ~ Ereri

Chap 23

-En tant que professeur vous devriez donner l'exemple, la nature a toujours fais en sorte que ce soit un homme et une femme.

-Rien ne prouve cela, l'humain a été créé pour se diversifier de la « norme » chacun est unique, ceux qui sont en torts sont les personnes fermées d'esprit comme vous qui prenne l'amour pour le mal.

Je vis mon père tourner au vert, il était fâché, dégoûté, apeuré, j'avais peur qu'il jette Livaï dehors.
Il se calma soudainement et je craigna le pire.

-Vous avez vachement l'air concerné monsieur Ackerman, un aveu ?

-Avec tout le respect que je vous dois je n'ai rien à prouver, je ne vous demande pas de faire un aveu sur le fait d'être hétérosexuel, je ne vois pas pourquoi j'en ferais un de mon côté, sans oublier que mon orientation ne vous regarde pas.

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Je ne sais pas vraiment comment ce dîner a finis sans blessé ni mort mais je suppose que ça s'est bien « passé »
Nous avons finis de manger, Livaï vient de sortir de chez moi, il attends devant la porte pour remercier ma mère, soudain celle-ci pris la parole et mon sang se glaça avant même qu'elle ne termine sa phrase.

-Monsieur Ackerman, prenez soin de mon enfant, il est un peu attardé sur les bords mais il a un grand cœur.

-Hmhm pardon ?! Maman !

J'entendis le noiraud rigoler.

-Je prendrais soin de lui madame.

-Mais n'en parlez pas à mon mari !

-C'est promis.

-Bon et bien merci d'avoir été présent et rentrez bien.

-Merci à vous et bonne soirée, à demain Eren.

-A d-demain Livaï...

Celui-ci partit et je resta dehors avec ma mère.

-Maman... tu n'es pas fâché ?

-Hmmm je m'y attendais un peu, quand Mikasa m'a dit que tu avais un amoureux assez... spécial.

-J'sais pas.. en tant que mère tu devrais être contre.. non ?

-J'ai 39 ans Eren, ton père en a 55, je l'ai rencontré à 17 ans, je te laisse compter.

Sur ces mots elle rentra, me laissant dehors pendant que je réfléchissais à ce qu'elle venait de me dire.

55 - 39.. = 16... ans de différences
17 + 16... Papa avait...

QUOI ?! MAMAN !!

C'est de famille ou quoi ? J'en reviens pas. Je m'assis soudainement devant ma porte, regardant le ciel sombre

Dans quelques jours seulement j'aurais assez d'argent pour lui offrir le pendentif... déjà... le temps passe si vite, je me demande si il va aimer.

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C'est le week-end, je me réveille avec le doux bruit de la pluie, il fait froid mais la chaleur de la couette me réconforte dans ce petit cocon de bonheur, pourtant la voix grave de mon père viens déranger mon sommeil, je me redresse finalement, enroulant tout de même ma couette autour de moi tel une chenille handicapée.