• Jeux de mains... •

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[Les musiques que j'imagine pour ce chapitre sont (dans l'ordre bien évidemment);

- Persuasion, de Govi (Avec Lazaro)

- La rumba d'el Jefe, de Jesse  Cook

-Inspiration, de Gispy Kings (Avec Emilia)

Chan Chan, de Buena Vista Social Club

- Espresso, de Govi

- Carol of the bells, de Lindsey Stirling (à lancer que lorsque je le dirais)

J'ai bien galéré à trouver des musiques qui collent au mood des scènes ! Sur ce bonne lecture 💓]





Chapitre Deux



~ Lazaro ~

Santa Clara, Teatro La Caridad, 30 novembre

Une obsession.
Voilà ce qu'elle était devenue en un temps record.
Bien évidemment, j'avais déjà connu des femmes synonymes de tentation. Cependant, son odeur de lavande, ses cheveux noirs ébènes, ses hanches développées, ses fesses culbutables...
Orrhhhhhh !
Elle hantait mes pensées !

Plusieurs jours passèrent durant lesquels je l'avais fait suivre par mes hommes, qui eux, me rapportaient le moindre de ses faits et gestes. Et voilà qu'après une semaine, je m'étais pointé à son lieu de travail.
En quelques secondes seulement, j'avais pu affirmer une chose.
Je la prendrais.
Et ce, dans tous les sens du terme.

Je voulais l'embrasser. La goûter. La sucer. La lécher. La faire crier.

Je comptais évidemment arriver à mes fins, mais pas avant de l'avoir fait mienne.
Il était hors de question que je m'encombre d'un préservatif lorsque je la pénétrerai pour la première et toutes les autres fois qui suivront.
Or, seule la marchandise pouvait jouir de mon membre complètement nu.
La marchandise appartenait au business, et par conséquent, était testée régulièrement pour détecter la moindre IST ou connerie dans le genre. Il n'était pas question que l'on attrape, ni moi ni mes hommes, une maladie incurable à cause d'un vagin.
Bichito devait donc devenir de la marchandise.
Appartenir au business.
M'appartenir.
Corps et âme.

Je ne savais pas exactement combien de temps il me restait dans cette ville, mais une chose demeurait totalement sûre; je repartirai avec ma jolie cubaine.

En revanche, ce n'était pas d'actualité.
Pour l'heure, je devais m'occuper de plus important. Du business.
Ce fut donc d'un pas décidé que je franchis les portes du grand théâtre vide.
Dans le silence de la salle, on entendait tout de même de légers gémissements plaintifs et le claquement de mes pas. L'odeur du renfermé agressa mes narines, et l'humidité des lieux rendait l'endroit insalubre.
Un homme qui apparut à mes côtés, hocha la tête et me tendit une paire de gants noirs en latex. Je les enfilai et rejoignis Ticiano, mon homme de main, et accessoirement mon ami. Son dos me faisait face, et par la même occasion, son crâne chauve couronné du visage de la mort peint à l'encre noir indélébile.
Je souris légèrement.

Il avait fait ce tatouage six ans en arrière, à la fête de ses 27 ans. Cette soirée avait été des plus réussies. Après notre plan à 4 avec deux blondasses et beaucoup d'alcool, nous avions atterri dans un salon de tatouage très douteux d'Asunciòn, au Paraguay. Complètement bourrés, j'avais rajouté un ouroboros à mon bras droit déjà bien rempli, tandis que Ticiano avait opté pour un niveau de douleur au-dessus, en se tatouant la quasi-totalité de sa tête dégarnie.
Alalalalaa, que de nostalgie !

Antes De Que Llegue La MuerteWhere stories live. Discover now