T2 - Le droit d'espérer // SasuSaku

Side Story #2

La porte s'ouvre en grinçant subtilement. Sakura entre dans la pièce, rejoignant sa mère.

- Désolé d'arriver si tard, les cours m'ont pris plus de temps que prévu

Sa mère lui répondit d'un gentil hochement de tête, lui affirmant que ce n'était pas grave.

Sakura s'était penché vers des études de médecine. Elle n'avait malheureusement pas réussi sa première année du premier coup car sa situation et sa santé n'étaient pas encore très stable et avaient freiné ses études. Elle comptait donc tout donner pour cette année et réussir haut la main, mais de ce fait, elle trouvait peu de temps à mettre de côté pour passer du temps avec sa famille et ses amis.

Bien qu'elle fût attirée par le domaine de la médecine depuis un certain moment, les horreurs arrivé à sa famille, ses amis et elle-même n'ont fait que confirmer sa volonté de vouloir sauver et aider des gens en difficulté, c'était devenu une conviction ! Elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre subisse une situation similaire à la sienne sans qu'elle ne puisse rien faire.

Et elle n'était pas la seule à penser ainsi, Sasuke la rejoignait pleinement dans son idée et avec l'aide d'Itachi, il comptait bien faire prendre une nouvelle direction à la police familiale.

- Comment va-t-elle ? reprit Sakura

- Elle semble aller beaucoup mieux, confirma Mebuki en caressant une chevelure rose, son visage a repris pas mal de couleurs et elle semble moins maigre qu'avant

Sur le lit d'hôpital se reposait tranquillement Scyllia, les paupières fermées comme plongée dans un long rêve.

Le personnel affilié à Madara avait vite été trouvé et mis dehors, remplaçant les places manquantes par des personnes de confiance. Il fut découvert que, en effet, une substance était infusée dans la perfusion de Scyllia, la plongeant artificiellement dans un coma. Si ce produit n'avait jamais été injecté, serait-elle éveillée aujourd'hui ? Sakura préférait ne pas y penser, et continuer à espérer qu'un jour elle ouvre ses yeux.

- Noël approche à grand pas, reprit la mère, ne pourrais-tu pas essayer de te prendre deux ou trois jours pour qu'on puisse le célébrer en toute sérénité

- Je ne suis pas si horrible au point de ne pas fêter noël et le nouvel an toute seul dans mon coin ! Même si tu ne me l'avais pas demandé, j'aurais tout de même pris du temps

Seul le bip régulier de la machine lui répondit. Le silence de sa mère, elle ne savait pas trop comment l'interpréter.

Lorsque cette longue histoire fut enfin terminée, la relation qu'entretenait Sakura avec sa mère s'était légèrement amélioré, mais malheureusement, elle n'était pas redevenue la même qu'avant, et elle risquait de ne plus jamais l'être

Des deux côtes, la confiance avait été bien trop ébranlé.

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Le silence se faisait de plus en plus long, de plus en plus pesant sur les épaules de la mère, qui gesticulait dans son coin, changeant sans arrêt son pied d'appui. Sakura se rendait compte du malaise de sa mère, mais elle n'y donnait pas vraiment d'attention. Elle avait été dans des situations bien plus dérangeante que celle-ci, alors elle avait l'impression d'être un peu trop insensible aux réactions des autres.

Inquiété par ce type de réaction, ses proches lui conseillèrent de voir quelqu'un pour l'aider. Sakura finit par aller voir un psychologue lorsqu'elle en avait le temps. Après plusieurs séances, ce dernier conclu que cette froideur et ce manque d'empathie n'était que passager et que c'était un mécanisme de défense de son esprit le temps que ton redevienne stable à l'intérieur de la jeune fille. Peu à peu, elle surmontait ses traumatismes, allongeait le temps entre chaque séance, et commençait à avoir de nouveau espoir en une vie normale.