Chapitre 17

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PDV Angela.

Thomas. Merci mon dieu, il venait de rattraper Dylan. Je posa ma tête sur le toit en respirant doucement.

Il fallait que je descende. À quatre patte, je fis demi-tour en évitant de regarder en bas. J'enjamba la cheminée, descendis les petites bars et me retrouva dans la chambre de Célia.

Je descendis les marches en trombe et traversa le couloir avec un frisson. J'étais seule dans cette maison.

Je sortis et repéra Thomas, mes frères et ma soeur.

-Attendez. ! Criai-je.

J'aida à soulever l'échelle. Thomas fit descendre Dylan qui était en pleur. Thomas le suivit. Je pris Dylan part les épaules et le secoua.

-Mais qu'est ce qui t'a prit ? Hurlai-je.

-Je suis désolé, pleurnicha Dylan. Je suis désolé !

-Ce n'est pas assez, idiot ! T'aurais pu te tuer !

-C'est Allison répondit mon frère.

Je le regarda dans les yeux. Thomas prit Célia et James, je les vit entrer dans la maison.

-Il n'y a pas d'Allison... Murmurai-je. Il n'y a que cette maison et nous... ALLISON N'EXISTE PAS !

Les larmes coulaient sur mon visage.

-SI ! ELLE EXISTE, répondit mon frère. Elle allait m'emener voir Will... Elle a dit que je le verrais dans les nuages...

Je regarda Dylan, c'était la première fois que je lui hurlais dessus comme ça... La première fois. Depuis qu'on était dans cette baraque.

Je lui caressa les cheveux et le prit dans mes bras.

-Will te manque, n'est ce pas ? Tu sais, il n'est pas mort... Il est encore en vie. Dis-je.

Enfait... C'était plus pour me rassurer moi. Je ne me pardonnerais jamais si Will meurt...

Dylan renifla. Du coin de l'oei, je vis Thomas approcher avec le nounourse borgne et noir. Il le donna a Dylan qui le sérra contre lui.

Thomas prit la main droite de Dylan et moi la gauche. On rentra à la maison.

L'après midi se passa sans encombre. Nos parents profitaient de la ville pour visiter pendant que nous on faisait plein d'activitées.

C'était chouette. Enfin l'apparence d'une vraie famille. On a joué a papa et maman. Ensuite on a fait des jeux vidéo.

On se séparait pas. Puis on est ressortit pour jouer avec Pat et Myrtille. Ce qui est bizarre c'était que Myrtille préférait rester dehors et avoir froid que rentrer à la maison et avoir chaud.

À cinq heure équart, mes parents entrèrent. Et Thomas me posa une question qui semblait lui trotter dans la tête depuis l'après midi.

-Ça te dit de dormir chez moi ? Je n'est rien de prévue.

Je lui souris et accepta. Je fonça vers ma mère pour lui faire les yeux doux.

-Mamaaaaan ?

-Oui, ma chérie ?

-Est ce que je peux passer une nuit chez Thomas, s'il te plaît ?

Ma mère soupira et me regarda amusée:

-Pourquoi ?

-Pour passer du temps entre grand !

Ma mère rigola et dit :

-N'oubliez pas les préservatifs !

Je rougis immédiatement.

-Mamaaaan ! Je ne compte pas le faire !! T'es... Horrible. Alors je peux ou pas ?

-Biensûr mon coeur.

Elle m'embrassa la joue. Yes ! Je rentra dans la cuisine et sauta sur Thomas.

-Je peux !

-Cool, dit-il

-Je reviens, je vais faire mon sac.

-Oki...

Mes frères faisaient un câlin à nos parents, Célia parlait avec mon père et Thomas était assit sur une chaise, pas loin de notre famille.

Je monta les escaliers tranquillement. Une fois arrivé dans le couloir, un frisson me parcourut...

Je sais que je les déjà répétée, mais... Je ne trouvais pas ça normale. Le couloir avait beau être éclairé par le soleil, il semblait aussi sombre que du charbon.

Je marcha doucement dans le couloir. À chaque pas, ma peur de l'inconnue grandissait. Je passa une porte.

Quelqu'un était derrière moi. Je me retourne. Rien. J'avança, je passa la seconde porte, puis j'ouvris la mienne et pénétra dans ma chambre.

Je me mis dos au mur et je regarda le couloir. J'entendais ma famille et Thomas qui parlait en bas. Je referma la porte.

Je remplie mon sac. Mes affaires pour demain, mon pyjama, ma brosse à dent... Quant à la douche, il me prétera le nécessaire.

Ah oui... Il fallait aussi une chose que moi je n'avez pas. Des préservatifs. On sait jamais.

Ma soeur en avait plein. Donc, ça voulait dire que je devais aller dans sa chambre... À l'autre bout du couloir.

Bon, on va faire comme le proverbe: ''Après l'effort, le réconfort''. Je sortis ma tête et regarda le couloir.

Je sortis de ma chambre, en laissant mon sac. J'avança. Je passa la quatrième porte. La cinquième et enfin, j'étais devant la chambre de ma soeur.

Je regarda derrière. Pour deux raison. De une. Pour pas me faire choper et de deux parce que je savais que quelque chose me suivait.

J'ouvris la porte et monta les escaliers. Je fouilla dans ses affaire et je trouva un petit sachet en aluminium. Dedans, il y avait une forme ronde. Bingo !

Je regarda encore un peu et je trouva des pilules. Pareille, je pris. Et puis... Je pris deux autre préservatifs. On sait jamais !

''Mieux vaut prévenir que guérire''. Oui, j'aimais bien ces citations. Je descendis les marches avec mon butin.

Je retourna dans ma chambre avec un dernier regard en arrière. je mis le tout au fond de mon sac et je descendis en courant.

-Je suis prête, dis-je à Thomas..

Il parlait avec mon père de la pêche.

-Cool.

-Les enfants, pas de bêtises ! Je vous le dit encore mais...

-Tu es trop jeune pour être mamie, dis-je, on le sait maman, et ce n'est pas nos attentions.

-On sait jamais..!

-Ouais... Murmurai-je.

-Aller, oust !

Ma mère nous fit sortir sous le sourire moqueur de Thomas.

-Je sens qu'on va s'amuser.

Il me fit un bisous sur le nez et nous allâmes chez lui.

AmityvilleWhere stories live. Discover now