Chapitre 22

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Déconseillé aux moins de 10 ans ;)

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Je tira la chaise avec colère, la peur avait complétement disparut. J'étais devenue une lionne, et là, on touchait à mon bébé.

Hors de question. je m'arma du ciseau et m'approcha de la chambre devant moi. D'un coup de pied, je l'ouvris.

À mon plus grand soulagement, mon chat s'était perché sur une étagère vide, pendant que le truc immonde se tourna vers moi.

Il n'y avait pas d'yeux, ni de bouche... Rien quoi. Elle s'approcha de moi en rampant comme une limace.

J'hurla, c'était un mélange entre la peur et la colère. Un hurlement qui m'avais déchiré les cordes vocales.

J'attendis que la chose soit assez proche de moi, pour lever la chaise et l'abattre sur le cadavre.

Myrtille déscendit de l'étagère et se rua dans ma chambre. J'asséna un autre coup au cadavre.

J'attendis quelques secondes. Le cadavre était alongé au sol. Je respira lentement en regardant ce truc immonde.

La peur refit son dessus, je fis demi-tour. Mes ciseaux m'avais servit à rien. À la dernière seconde, je sentis un truc se resserrer sur ma jambes.

Je tomba au sol. Devant moi, ou plutôt sur moi, le cadavre avait fait son apparition. Il était peut-être coupé en deux, mais il était lourd.

Les mains de la chose se refermèrent sur mon visage, une odeur putride me parvint aux narines. Je saisis ma paire de ciseau.

Et pérfora le corps répugnant de la chose.

-Crève, putain... Murmurai-je.

J'asséna plusieurs coups au cadavre. Ce dernier me lâcha et se recroquevilla. Je me leva d'un bond et repris ma chaise.

J'écrasa cette dernière sur le machin immonde. À trois reprises. Puis, au pas de courses, je retourna dans ma chambre.

Je m'y enferma à double tour. je me regarda. La chose n'avait pas saignée. C'était à ce moment là, que je me rendis compte de ce que je venais de faire.

Je mis ma tête entre mes mains et sanglota. Quelle... Horreur, c'était horrible. Immonde... Myrtille s'approcha de moi.

Elle se frotta contre ma jambe et enfouit sa truffe sur mon visage brûlant.

-Rrrrrmiaourrrr...

Cette couillonne ronronnait...

-Hé... Pour une fois que j'aurais aimé que tu reste dehors.

Elle roucoula comme signe de pardon et de merci en même temps. De l'autre côté, j'entendis un frottement.

Je regarda par la serrure. La chose était encore en vie. Elle se traînait sur le sol, vers les escaliers.

Je soupira et ouvris mon ordinateur portable. je fonça sur Facebook et vis Thomas conecté.

Les larmes me brouillaient la vue, j'envoya donc à Thomas.

Moi

"Thomas... Il y a une chose... Immonde. Un cadavre sans jambes qui est chez moi"

Je pris Myrtille et la posa sur mes genoux. Je la caressa.

Thomas.

"Quoi ? C'est impossible :'D"

Moi.

"Moque toi de moi, vas-y"

Thomas.

"Mais, je comprends pas, explique."

Moi

"Une chose fait des virées dans chaque pièce de ma baraque. C'est un cadavre. Il a attaqué ma chatte, et je les pérforé avec un ciseau, mais elle est toujours en vie"

Thomas ne répondit pas tout de suite. Jusqu'à ce que...

Thomas.

"Une question"

Moi

"Ouais?"

Thomas

"Quelle chatte ?"

Moi

"Mais t'es qu'un sale porc, va! Non, c'est bon tu me dégoûte, je me bars"

 Je quitta Facebook pour me mettre sur Youtube. Il était 14:54

PDV Thomas.

Je voulais juste détendre l'atmosphére, elle a donc entendu et vu l'ancien gardian ? La pauvre, je la plein. Il a une sale gueule je l'avoue.

Je sortis enfin de la réunion. De quoi elle parlait déjà ? Pff, tant pis. Je monta sur ma moto et fonça à Amityville.

Il m'avait fallut dix minutes avant d'arriver à destination. Je gara maladroitement ma moto et fonça dans la grande demeure des Thompson.

Je sonna.

PDV Angela.

15:43 J'entendis sonner. Hors de question que j'aille ouvrir avec cette chose en bas.

AmityvilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant