Amityville

Chapitre 19

I was five and he was six

We rode on horses made of sticks

He wore black and I wore white

He would always win the fight

J'adorais cette musique. Je me souvenais bien, que je l'écoutais tout le temps après que mon ex m'est mentit et brisé le coeur.

Bang bang, he shot me down

Bang bang, I hit the ground

Bang bang, that awful sound

Bang bang, my baby shot me down.

Je sentais les larmes me monter aux yeux. Thomas préparait la quiche pendant que moi j'attendais dans le salon. On était encore en sous vêtements.

Heureusement que Thomas ne me voyait pas. Je rappela comment il m'avait fait souffrir Max. Max. Celui qui m'a briser le coeur.

Ça s'était passé la semaine dernière. Son excuse était parce je partais. Après ça, je les vue embrasser une autre fille. Devant moi.

Je monta un peu le son de la musique.

Seasons came and changed the time

When I grew up, I called him mine

He would always laugh and say

''Remember when we used to play ?''

Cette musique... Cette femme qui avait vécue cette expérience... Et bien, je ressens exactement la même douleur. On m'avait dit que le temps arrageait les chose.

Mais, lui il m'agravait. Thomas était entre autre mon échapatoir, mon sauveur. Sans lui, j'aurais des pulsions suicidaires.

Oui, il y a une semaine, je ne faisais que me scarifier. J'avais essayé de me suicider quatre fois.

La première fois, mon couteau s'était cassé.

La seconde fois, je m'étais cassé la gueule trop bas. Je n'étais pas assez monté.

La troisième fois, j'étais trop lourde et la corde s'était cassée.

Et la quatrième fois, ma soeur m'avais vue avec SES somniféres. Elles me les avaient fait vomir en me traitant de voleuse. Après, elle les a remis dans leur boîte.

Ouais, ma famille n'avait rien remarqué. Il ne manquait plus que la mort de Will...

Bang bang, I shot you down

Bang bang, you hit the ground

Bang bang, that awful sound

Bang bang, I used to shoot you down.

Music played and people sang

Just for me the church bells rang

Now he's gone, I don't know why

And 'till this day, sometimes I cry

He didn't even said goodbye

He didn't the time to lie...

Trop tard pour arrêter les larmes. Elles coulèrent doucement sur mes joues. Max... Je te hais... Will, si tu meurs, je te tues... L'ironie..

Thomas... Si tu me mens, si tu m'a volé ma virginité... Je te fairais souffire. Pas physiquement. Mentalement.

Mais, ça m'étonnerais qu'il me fasse ça... Je lui fait trop confiance et lui est trop protecteur pour être un salaud comme Max.

Je sentis une main douce et chaude sur mon épaule.

-Tu pleur ? Me demanda Thomas.

-Non, mentis-je.

Thomas s'assit à côté de moi et me prit dans les bras. Je m'éfondra sur lui. Sa peau, son contacte physique me fit du bien.

-Tu regrete ? Questiona Thomas.

J'hésita.

-Un peu...

Thomas soupira. Pas un soupire qui voulait dire ''Faut savoir ce que tu veux''... Non c'était un soupire qui prouvait que je venais de vexer Thomas.

-Ce n'est pas de ta faute, essayai-je de rattraper.

Thomas posa sa tête sur mon cou et me donna des petits baisers.

-Je viens de sortir d'une dépression.

Thomas me regarda. Il était trop mignon quand il était sérieux et qu'il essayait de réconforter quelqu'un.

-Je te comprends... je sais ce que ça fait.

Thomas m'enlaça. Je regarda devant moi.

-Qu'est ce qui c'est passé ? Demanda Thomas.

-Son prétexte était que je partais. Après, il est partit vers une fille et l'a embrassé. Comme ça. Même pas aux revoirs. Rien. Et toi ?

-J'étais bourré. Ce n'était pas cette fille que je voulais embrasser. C'était ma copine. Elle n'a plus voulu me parler.

-Désolée...

il y eut un silence de plomb. Mais Thomas le brisa. Il me donna une claque, pas très forte sur la cuisse, et il me dit:

-Tu sais quoi ?

-Mmh ?

-Je t'aime.

Il m'embrassa langoureusement et me souffla:

-Moi, en tout cas, je ne regrette pas ce moment avec toi...

Il continua à m'embrasser... Mais il fallait bien qu'un moment Mister Tommy trouve un moyen pour briser ce moment merveilleux:

-J'ai faim moi...

Il se leva et apporta la quiche. On la dévora devant une série passagère.