Chapitre 31

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DAY 28

PDV Thomas

9 jours sont passés. Désolé de faire une entrée comme ça, mais, ça fait depuis 9 jours qu'Angela est dans cette maison.

Les voisins se plaignent de cris stridents qui résonnerait à l'intérieur.

C'était le vingt-huitième jour. Le jour exacte, où ma famille et moi étions partit de cette maison.

Sauf que cette fois, ce fut la famille Thompson qui est "partit" entre autre.

Je regarda la demeure. Personne n'avait osé s'y aventurer depuis. Même la police l'évitait.

Il fallait que je dise tout à Angela. La vérité. Si je ne dis rien, elle restera à jamais dans cette maison.

J'irais la voir ce soir, à 20 heures. Les trois enfants étaient partit chez leur grand parents.

J'étais donc seul chez moi. je n'avais rien d'autre à faire, sauf mes prières.

Je veux ressortir de cette maison vivant. Je soupira et alluma la télé, attendant l'heure fatale.

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H-2.

Je transpire, j'ai peur, j'ai faim, j'ai soif, mais je ne peux rien avaler, sous peine de vomir.

Je tremble sur mon canapé, tripotant furieusement la télécommande.

Je soupira et sortis pour faire un tour

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H-1

J'avais marché pendant une heure, je rentra, il était 19h21.

J'avais toujours la peur au ventre, je m'installa sur le canapé et me remit a tripoter ma télécommande.

J'attendis dans le silence et la peur.

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M-2

Je mis ma veste, même si ça ne servait à rien, et je traversa la route.

Le sang battant aux tempes, le cœur battant la chamade.

Je déglutis et entra dans la maison.

Elle s'était entre temps "reconstruite".

Il n'y avait aucune trace de sang, la porte refaite, et je remarqua même que les tombes ont été recouvertes.

Je respira lentement et entra. Je mis un pied dedans.

Je sentis toutes les ondes négatives foncer sur moi.

-Woaf... WOAF !

L'aboiement de mon chien résonna dans le hangar à bateau. Mon sang ne fit qu'un tour.

J'entra complètement dans la maison. Je m'éloigna de la porte d'entrée.

Elle se referma directement à clés. Je resta rigide comme un bâton dans le hall.

J'attendis deux minutes. Trois. Cinq. Neuf.

Je pris mon courage à deux main et déclara d'une voix forte:

-Angela. je veux te voir.

Ma voix était rauque, et elle tremblait énormément.

À peine j'eus fini de dire cette phrase, que des pas retentirent au premier étage.

Ils étaient lourds et lents. Je les entendis s'approcher vers l'escalier.

Puis, tout doucement, il descendit les marches. Je vis des pieds apparaître.

AmityvilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant