Chapitre 30

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PDV Thomas

J'avais perdus Angela. Pourquoi ? J'aurais dû me taire, j'en suis sûr que c'est de ma faute.

Je raccompagna les gosses dans la maison, mais je voulais prendre un peu l'air.

Une semaine et demi que je ne l'avais plus revus, une semaine et demi qu'elle a disparut.

Je ressortis de la maison et fit le tour de cette dernière, je m'avança vers les tombes.

La mère n'y était pas, elle était sûrement rentrée. Je m'approche du trous, je vais le reboucher.

Je regarda l'intèrieur, mon cœur se souleva, la mère d'Angela était empalé par le crucifix de la tombe.

Je tourna la tête de cette horreur et vomis. Je regarda une seconde fois le cadavre.

Je fis demi tour, paniqué, j'entra dans la maison en trombe, puis dans la cuisine.

-Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Célia.

Je me rua sur le téléphone et répondit:

-Ne sortez surtout pas, restez avec moi.

Je composa le numéro de la police.

-Oui, allô ?

-Oui, allô, nous avons un suicide... Ou un meurtre, je ne sais pas, à l'avenue 112 océan, s'il vous plaît, faites vite...

-D'accord.

Elle raccrocha, je posa le téléphone, Célia s'approcha de moi, les larmes aux yeux.

-Qui est mort ? Demanda-t-elle.

Je baissa la tête, Dylan et James me regardèrent, inquiétés.

-Où est maman ? Questionna Dylan.

Je leva les yeux et dis:

-Attendez la police...

Célia fondit en larmes, Dylan et James se laissèrent tomber sur les chaises, je regarda la tombes.

Deux minutes plus tard, la police sonna chez nous, je demandai si quelqu'un pouvais surveiller les gosses.

Je montra la tombe aux policiers. Ils prirent le corps de la mère, ils en déduit que c'était un suicide.

Quand tout était finit, il faisait nuit, et je voulais partir de cet endroit maudit.

-Hé ! Dis-je, vous allez dormir chez moi, les gosses.

Dylan sauta sur ses pieds et me prit dans les bras.

-Emmène nous loin ! Déclara-t-il.

-Prenez rien, nous y allons maintenant, repris-je.

Un vent froid me glaça, la porte de la cuisine se ferma violemment.

Elle se ferma à clés. Une boule se forma dans ma gorge.

Dylan et James me prirent la main.

-C'est quoi ça ? Demanda James.

-Je...Je ne sais pas...

-Coucou Thomas...

Mon sang se glaça, je me tourna et trouva Angela.

Elle était noir de crasse, ses cheveux tombaient devant ses yeux.

Elle avait une hache, elle la fit traîner et s'approcha de nous.

-Je vois que je t'ai manqué... Dis-t-elle.

Dylan, Célia et James se cachèrent derrière moi.

Je remarqua qu'Angela avait les yeux noirs, mais entièrement noir, pas de blanc ni autre couleurs...

Elle leva la hache, au dernier moment, je poussa les gosses hors de sa portée, nous courûmes vers la porte.

Je la força, tendis qu'Angela s'approchait doucement de nous, je défonça la porte.

Je fis sortir les gosses, pendant que moi je resta en retrait. Angela leva un seconde fois sa hache.

Je l'intercepta, et envoya la hache balader. Elle me donna un coup de pied dans les entre jambes.

Aïe.. Ça fait mal, je m'effondra au sol. Angela me passa dessus et s'approcha des gosses.

-Thomas ! Thomas ! La porte veut pas s'ouvrir ! Hurla Dylan.

Angela s'approchait de plus en plus d'eux. Je me leva, non sans difficulté, et attrapa Angela par le cou.

Je ne voulais pas lui faire mal, après tout, c'est de ma faute, j'aurais dû la laisser mourir en paix.

Je l'emmena loin de ses frères et sœurs, elle se débattait. Puis, je la jeta dans le sous sol.

Je ferma la porte.

-Célia ! Criai-je, défonce la porte avec ça!

Je lui envoya la hache au sol pendant que je tenait la porte où était enfermé Angela.

Célia s'attaqua à la porte à grand coups. Soudain, Angela arrêta de secouer la porte.

-Thomas...

Angela. Ce n'était qu'un murmure.

-Thomas, j'ai froid, j'ai peur....

Elle pleurait maintenant.

-Thomas ouvre moi.

J'avais envie d'ouvrir, sa voix était la même que d'habitude.

-Thomas..

Sa voix monta d'une octave.

-Ouvre moi cette porte, Thomas !

Elle criait maintenant, ce n'était pas elle...

-THOMAS !

Elle se remit à cogner la porte en hurlant des choses incompréhensibles.

-C'est bon ! Cria Célia.

La porte était belle et bien défoncer.

-COURREZ, hurlai-je, ALLEZ CHEZ MOI !

Les trois enfants partirent en trombe, ils traversèrent la route, et se retrouvèrent devant chez moi.

Je compta dans ma tête;

Un. Je banda tous mes muscles près à courir.

Deux. Je regarda bien la porte.

Trois. Je lâcha tout, et partis vers la sortie. La porte du sous sol s'ouvrit à la volée.

Je dépassa la porte, Angela à mes trousse, passé la route, elle ne pourra plus rien faire.

Une main m'attrapa le T-shirt, je joua des coudes et accéléra. La main me lâcha.

Je sauta sur la route et roula en boule. Je vis Angela percuter un invisible. Elle fit demi tour.

Je me tourna vers les gosses. C'était terminé, enfin. Je me dirigea vers les gosses.

Les deux petits me prirent dans les bras, et Célia me fit un sourire compatissant.

On entra chez moi, je ne dormis pas de la nuit. Ni les gosses. On était trop occuper à écouter les cris déchirant d'Angela.

AmityvilleWhere stories live. Discover now