CHAPITRE 27 : Une nuit, un lit.

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Quelques heures plus tôt.

CALEB.

C'est enfin la pause.

J'ai crû que j'allais bien commettre un meurtre avec Iris qui passait son temps à me faire des avances. Elle est pire que Riley et je me demande encore qu'est-ce qui m'a prit de me la coltiner.

Je me dépêche de ranger mes affaires et de rejoindre Chase et Alex qui m'attendent devant la porte. Je balance ma tête en arrière pour observer Ash et Sam qui prennent leur temps.

- Calebichou ! s'écrit une voix.

Je contracte ma mâchoire face à ce surnom de merde et me retourne vers Iris qui me regarde avec un sourire aguicheur. Depuis qu'elle a entendue Madi m'appelé de cette façon, elle pense avoir des droits. Elle pense carrément être au même niveau que les filles.

Je vois bien dans son jeu, dans son regard envieur lorsqu'elle pense épier les filles discrètement. Et j'ai vu ses yeux noirs fusiller Sam ce matin. Elle veut clairement s'imposer dans notre mode de vie. Faire partir de notre groupe pour je ne sais quelle raison tordue.

Elle n'arrivera jamais, parce qu'elle est folle. Je pèse mes mots. Je suis appelé à collaborer avec des cinglés plus tard, mais ce n'est pas pour autant que je vais commencer maintenant.

- Quoi encore ? articulé-je agacé.

- Tu n-

- Non, tu me fais chier. Fais comme si je n'existais pas et fiche moi la paix par pitié, la coupé-je.

Et avant qu'elle ne puisse en placer une je suis déjà dehors.

Alex est hilare.

- Tu as toujours le don de t'attirer les meilleures filles, se moque t-il.

Nous longeons le couloir pour rejoindre le Self. Je les abandonne ici car j'ai à faire.

- Je dois passer voir CJ, moins je retarderai le moment, plus je serais libérer de ce type. Je vais rentrer directement, ne m'attendez pas.

- Tu vas encore t'amuser sans moi, me reproche Chase en me toisant.

Je lui envoie mon doigt d'honneur avec un sourire narquois.

- Il y a des jeux que je n'aime pas partager. Et puis... tu n'aurais aucun réel intérêt, tu ne l'apprécies pas.

Je parle bien de Sam. Et terrasser ce qui lui ont pourri le quotidien, c'est mon jeu.

- C'est sûr que toi, tu l'apprécies plus que le verbe lui-même..., canard.

Mes sourcils se froncent et mon sourire s'estompe. Je fais abstraction de ses mots et leur tourne le dos en même temps qu'Alex se marre de ma non réaction.

En quelques enjambées, je me retrouve à l'arrière du lycée, sous un parapluie, entrain de m'échapper. J'ai découvert cette route à la rentrée, il y a deux mois et demi. Elle m'a aidé à quitter l'établissement sans avoir besoin de devoir passer par cet enculé de Gordon.

Si avant, rien que le fait de le voir m'agaçait, depuis que j'ai découvert qu'il contribuait aux malheureux de Sam, j'estime désormais qu'il est trop con pour que je perde ma salive à lui demander ci et çà.

Sauf en cas d'urgence.

Là, ce n'est pas un cas d'urgence alors je peux bien me débrouiller tout seul.

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