LIBÉRER

CHAPITRE 32 : Rubis.

CALEB.

Je la regarde se faire enlacer par ce type : Dave, le mec de la dernière fois et ça me fait chier qu'elle puisse se sentir bien en sa présence.

J'avais prévu de l'emmener quelque part cet aprèm, mais en rentrant dans sa chambre, je suis tombé sur ce putain de message.

Je sais qu'on ne fouille pas dans les affaires des autres, mais c'était plus fort que moi alors je me suis renfermé sur moi-même pour éviter de lui cracher des absurdités. Presque. Ce n'est pas de sa faute et elle ne pouvait pas savoir ce que j'avais en tête mais quand même ça me brise les couilles.

Ils montent dans la voiture et celle-ci s'éloigne faisant décupler ma colère et ma frustration.

C'est à bord de ma voiture, avec moi et moi seul, qu'elle devait passer son après-midi.

Je ne sais pas ce que cette fille me fait mais c'est bien une première chez moi d'être si... possessif avec quelqu'un.

Elle particulièrement. Merde.

Je passe ma main dans mes cheveux et souffle. La porte de ma chambre s'ouvre sur Ash qui me dévisage intensément. Je connais déjà la raison de sa venue donc je préfère couper court.

— Ne t'attends pas à ce que je m'excuse parce que c'est vrai ce que j'ai dit.

Menteur.

— Tu peux cacher tes émotions à n'importe qui sauf à moi et tu le sais. Ce que tu ressens, je le ressens, me dit-elle mes poings posés sur les hanches.

Pas facile d'être jumeaux.

— Tu te fais des idées.

Mais, il hors de question que je me l'avoue.

— Pourquoi tu te voiles la face ? Ça se voit comme une tâche noir sur un t-shirt blanc qu'elle t'attire. Tu devrais tenter ta chanc-

— Laisse tomber Ash, tu racontes des conneries.

Sa bouche reste ouverte, ses sourcils se froncent exagérément.

— Ok, Caleb mais ne viens pas te plaindre quand elle se retrouvera à tomber sous le charme d'un homme qui sait ce qu'il veut. Et rassure-toi que je veillerais à la soutenir ! raille t-elle avant de faire demi-tour et de claquer la porte derrière elle.

Je visualise ses paroles dans ma tête et ce que je ressens c'est juste explosif. Elle ne peut pas faire ça, si ?

Traîne et tu verras.

Je grogne de frustration et me laisse tomber sur mon lit le regard bloqué sur le plafond. Je n'ai jamais été aussi possessif et si c'est ce que je pense alors je suis mal barré.

Mais, c'est impossible d'en arriver là en à peine deux mois, hein ?

Pitié, ne me dîtes pas que j'ai été victime d'un coup de foudre ?

Je ferme les yeux et vide ma tête. Si je continue à penser à elle, je risque d'aller la retrouver là où elle se trouve avec ce gros con de mes deux.

Je regarde l'heure sur mon téléphone et constate qu'il est bientôt 15h30 donc je me lève et me change rapidement avant de quitter ma chambre.

En bas, je croise Chase entrain de se servir un verre de jus et s'assoir sur le plan de travail, le regard dans le vide. Je me place en face de lui et grimace en regardant son visage. Cocard, lèvres fendues, arcade droite ouverte... bon cousue, et quelques blessures par-ci par-là.