29. La souris, la belette et le chaton

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Sakura Haruno n'était pas certaine d'avoir fait le bon choix, en fait elle avait même la certitude d'avoir fait le mauvais. Regrettait-elle pour autant de se retrouver en culotte sous le corps fort de son supérieur et futur mari par mission ? Absolument pas.

Son corps le réclamait. Il avait parlé pour elle, éteignant son cerveau et toute conscience qui aurait pu s'opposer à un tel désir. N'importe qui se serait opposé.

Itachi était autoritaire, insupportablement fier et prêt à tout pour obtenir ce qu'il voulait, quitte à utiliser la force. Personne n'aurait voulu d'un homme comme lui pour une fille comme elle. Il représentait le pouvoir et par son biais, le mal.

Mais il était aussi un homme terriblement attirant qui respirait la confiance en lui et une virilité que la jeune femme n'avait vu que dans très peu d'hommes. D'où venait cette attirance ? Elle n'en savait rien.

Elle aurait pu dire que le désir naissait de l'envie d'un corps si parfait mais elle ne cherchait pas à se mentir, l'attirance physique qu'elle éprouvait pour lui ne se limitait pas à sa plastique. Il était dangereux et elle adorait ça. Il pouvait être méchant et devenir un homme doux la seconde d'après, la martyriser en la privant de toutes ses libertés et la faire jouir comme si rien n'était jamais arrivé.

Itachi faisait la part des choses avec une facilité déconcertante et c'était précisément pour cette raison qu'il était aussi facile de le détester que de l'aimer. Sakura aimait faire les deux.

Par-dessus-tout, elle aimait s'oublier avec lui car c'était la seule manière qu'elle avait trouvé de faire de lui un homme, rien de plus. Le sexe le rendait doux, prévenant, irrésistible. Il la faisait passer avant tout, s'inquiétant davantage de son plaisir que de tout ce qui pourrait arriver d'autre dans le monde.

Danzo attaque le village ? Peu importe. Il ne répliquerait pas avant d'avoir fait jouir la femme qui le tenait entre ses jambes.

Alors détestez-le, jugez-là, mais vous ne comprendrez jamais ce qui poussa Sakura ce jour-là à réclamer le corps de cet homme-là.

« Ta chemise. » Souffla Sakura en invitant son partenaire à se dévêtir. « Enlève ta chemise. »

Itachi grogna, bien décidé à poursuivre son objectif qui consistait à faire courir ses lèvres sur la peau nue de la jeune femme. S'arrêter avant de pouvoir embrasser ses seins n'était pas juste mais la priver du contact de sa peau ne l'était pas plus.

Il hésita quelques secondes en lançant un regard amusé à la jeune femme puis se redressa et fit passer la chemise au-dessus de sa tête avant de reprendre place au-dessus d'elle, imperturbable. Les seins fiers de Sakura l'attendaient et personne n'avait le droit de faire attendre un saint, d'autant plus s'ils étaient plusieurs.

« Tu es magnifique. » Lâcha Itachi spontanément. « Tes seins sont magnifiques. »

Le rougissement de Sakura lui échappa bien qu'il n'avait pas besoin de le voir pour le deviner. Il la savait pudique, peu à l'aise avec les relations sexuelles.

Ce matin-là, elle s'était laissée aller et il avait saisi l'instant, bien conscient qu'il ne se reproduirait pas de sitôt.

Enhardi par les quelques mots qu'elle avait prononcé plus tôt, le président de l'Anbu descendit sa langue jusqu'au nombril de la jeune femme, d'abord doucement, puis avec une fébrilité évidente. Il joua avec l'élastique de sa culotte pour signifier son intention, lui demandant ainsi subtilement son autorisation.

Sakura leva le bassin et, encore une fois, Itachi profita de se laisser aller pour la dévêtir sans scrupules.

Il retint ses instincts primaires et se fit doux, lui embrassant les jambes, puis les cuisses, jusqu'à l'intérieur de celles-ci. Il se régalait de sa cambrure, de ses soupires, de la tension qui émanait de son corps.

Anbus sous haute tension (itasaku)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant