Où es-tu ? [JUNGKOOK]

VIII

Elle avait demandé au chauffeur de la déposer plutôt au bord de la mer, elle n'avait pas envie de rentrer chez elle, pas maintenant.
Elle n'avait envie de rien faire.
Elle était assise au même endroit que ce matin, mais cette fois-ci, il n'y avait personnes, ni mouettes, ni enfants, ni le mystérieux garçons.
Elle était seule à contempler la beauté de l'océan, la lune reflétait sur les vagues,
Elle se sentait bien, mais en même temps une énorme douleur l'avait envahie , et elle ne voulait plus partir.

Elle avait bien réfléchis, cela ne servait plus à rien de toute façons, alors à quoi bon continuer.
Elle se leva, descendit des rochers, et se mit en face de l'océan, elle retira ses chaussure, et avança.
L'eau lui arrivait à la taille et sa robe flottait tout autour d'elle, des perles d'eau roulaient sur ses joues encore desséchées par les larmes de tout à l'heure.
Elle n'en pouvait plus, elle était épuisée sûrement dû au choc émotionnel qu'elle venait de vivre.
Elle ne voulait plus vivre, et maintenant elle avait la certitude que si elle aussi mourrai, ils se reverraient.

Il arriva au bord de la mer comme lui avait indiqué Hannah, il l'a vu, entrain d'avancer  dans l'eau.
Mais que faisait-elle habillée dans l'eau entrain d'avancer ? Non impossible, elle n'allait quand même pas...
Il se mit à courir, il enleva sa chemise et ses chaussures, et plongea la rejoindre.

- Meïly !

A cette voix, elle se figea, c'était vraiment lui ?
Mais que faisait-il ici ?
Comment pouvait-il savoir qu'elle était ici ?
Il la rattrapa par le bras et la serra contre lui.
Sa peau était si froide, elle se mit à pleurer, elle ne voulait pas qu'il la prenne dans ses bras, pourquoi fallait-il la sauver à chaque fois, pourquoi devait-il toujours l'empêcher de rejoindre Jungkook.

- Meïly...qu'est ce que tu fais ?
- Comment as-tu su que j'étais là ?
- C'est Hannah qui m'a dit que tu passait tes journée ici
- ...je t'avais pourtant dis de ne pas venir me chercher.
- Et tu crois vraiment que j'allais faire ce que tu dis ? Moi ?
- Lâche moi et vas t'en

Elle se dégagea de ses bras et sorti de l'eau, elle ramassa ses chaussures et partie.
Il la rattrapa et lui tira le bras afin qu'elle se retrouve face à lui

- Arrête de fuir ! Qu'est ce que tu comptais faire ?!
- Je me baignais tout simplement !
- Je ne parle pas de ça ! Pourquoi tu es partie et en plus de ça tu as osez mentir à ta mère et me voler mon argent !
- Je...je t'ai déjà tout expliqué dans ma lettre ! Alors maintenant rentre à la maison et laisse moi !
- Jungkook est mort Meïly ! Mort ! Tu le comprend ça ?!
- Arrête de dire ça !
- Il t'as abandonné lâchement en ne sachant pas se battre comme un homme ! Et toi tu reste accrochée à son esprit comme une petite chienne ! Non mais je te jure qu'est ce que tu peux être idiote parfois...

Elle le poussa tout en le frappant sur le torse, cet fois c'était la phrase de trop.

- Tu ne le connais pas alors ne parle pas de lui comme ça !
- Meïly calme toi je t'en pris...arrête de pleurer pour un imbecile comme lui...je suis TON mari bon sang !
- Tu ne l'ai que sur les papiers ! Je ne t'aime pas et je ne t'aimerai jamais ! Combien de fois devrais-je te le répéter !
- Tu...tu ne peux pas me dire ça comme ça, je t'en supplie fais au moins semblant de compatir...
- Compatir ? Et pourquoi ?! Pour qui ?! pour l'homme qui me bat ? Pour l'homme qui me trompe ? Ou pour l'homme qui m'a acheté pour se marier à moi ?
- Arrête ! Je t'en supplie arrête !

Elle le regarda et vu dans ses yeux qu'il était rouge de colère, mais cette fois-ci elle n'allait certainement pas se laisser faire, elle voulait simplement éviter cette discutions avec lui, elle ne voulait pas le voir, pas maintenant.

- Je suis désolée, je me suis emportée, je n'aurai pas du te dire ça, mais tout de même tu sais bien que...

Il l'attrapa par ses hanches, ce qui coupa sa phrase avant même qu'elle ne la termine, il rapprocha leur corps et l'embrassa langoureusement.

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Changement de point de vu

Il courut de toute ses forces après s'être échappé de la résidence, il courut jusqu'à l'endroit où il l'avait revu pour la dernière fois.
Il arriva, essoufflé, et vu ces deux personnes au loin, il la reconnu tout de suite, ainsi que lui, cet homme envers qui il avait une haine profonde.
Comment osait-il poser ses mains sur sa fiancée, comment osait-il l'embrasser de la sorte, et comment osait-elle se laisser faire si elle ne l'aimait pas ?
Jimin avait-il raison ?
Elle s'était rangée du côté de son père et cet homme ?
Non impossible, des larmes lui montaient aux yeux, il ne put se retenir, il ne voulait plus voir cet vision d'horreur, et fit demi tour.

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Retour au point de vu principal
(Juste après qu'il sois parti)

Elle le gifla et se recula de lui.

- Tu n'as pas compris ce que je t'ai dis ?
- Meïly...je crois que c'est toi qui n'as pas bien compris, tu m'appartient et comme tu l'as si bien dis je t'ai acheté à ton père, et maintenant on est mariés que tu le veuille ou non. Et si tu ne voulais vraiment pas de moi alors il fallait le dire à ton père il y a deux ans ! Alors maintenant chérie on va reprendre où on en était, après on rentrera bien tranquillement chez ta cousine, tu vas faire ta valise, et tu vas me faire le plaisir de faire ce que je te demande... parce que ça fais bien trop longtemps que je n'ai rien fais, et demain on rentrera à Paris !
- Si tu voulais tant te faire plaisirs il fallait aller voir ta pute !

Cette fois s'en était trop, il l'attrapa par les cheveux et la mit à genoux, il luit donna un coup de genoux dans l'abdomen, ce qui l'a fit instantanément hurler de douleur, il l'enchaîna de coups, et ne s'empêcha pas d'éviter son visage cette fois-ci.
Il se défoula sur elle comme jamais il l'avait fait, et une fois terminé il l'aida à s'asseoir, il lui caressa les cheveux qui étaient en pagaille, et les dégagea de son visage, sa lèvre était fendu, et son œil gonflé.

- Regarde ce que tu m'as fais faire...aah Meïly tu n'est vraiment pas une femme facile tu le sais au moins
- ...
- Tu as raison ne répond pas c'est mieux. Je vais te laisser rentrer chez ta cousine et faire ta valise tranquillement, mais demain matin je viendrai te chercher, ne t'inquiète pas ma chérie je te laisserai le temps de te faire belle pour moi, on n'est pas pressés de toute façons.

Il l'embrassa une dernière fois et parti, la laissant seule, sur cette plage vide.
Elle agonisait, il ne l'avait jamais autant frappé .
C'est à peine si elle arrivait à se lever.

Elle monta les escaliers du petit immeuble avec difficultés, et toqua à la porte, sa cousine lui ouvra, c'est à ce moment là qu'elle s'écroula dans les bras de celle-ci.