Chapitre 5

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 Maxence

Merde, qu'est ce qu'elle lui trouve à ce merdeux ? Monsieur bien propre sur lui, toujours en chemise blanche et pantalon bleu marine, même pas une mèche rebelle dans sa coiffure. Déjà formaté, un vrai mouton qui ne vit qu'au travers des rêves de son père, sans volonté propre.

Je ricane en roulant mon joint quand je repense à son désir de demander au père d'Anne-Lise la permission de la « fréquenter ». Comme si elle avait besoin de son accord pour sortir avec qui elle souhaite. Quoique... elle aussi semble bien embrigadée dans ce style de vie.

Je suis prêt à parier que c'est François-Xavier qui lui choisira son mari, et elle s'inclinera comme la gentille fille qu'elle est. Je vois le tableau : dans deux ans, elle sera mariée, dans trois, le premier môme, et après, elle les enchaînera comme une bonne poule pondeuse.

J'allume mon pétard tout en relisant le texto que j'ai reçu tout à l'heure.

Nathan : On est à Lyon. Tu passes nous voir ? Hôtel près de la gare de Perrache. 

Mes potes ont fait le déplacement, et ça, ça me fait chaud au cœur. Cela mérite bien un petit cadeau de ma part.

— Vous pourriez aller fumer ailleurs, votre fumée nous incommode, Anne-Lise et moi.

La voix du crétin prétentieux me ramène à la réalité. Il est toujours là lui ? Il me gonfle sérieusement, et je lui souffle au visage. Petite vengeance mesquine quand je le vois tousser, mais qui me fait plaisir.

— Tu devrais en tirer une taffe, ça te décoincerait le cul.

— Maxence !

Ma jolie princesse est une nouvelle fois outrée. C'est tellement facile de la choquer. Mais je vois bien que cette petite joute lui plaît, la flatte même. Elle m'observe quand je tapote sur mon portable.

— C'est quoi le chemin le plus court pour aller à Perrache ?

— Tu... tu sors ?

— Ouais... j'ai rendez-vous.

— Oh... je vois...

Anne-Lise pâlit un peu, car elle sait que je ne connais pas grand monde à Lyon, et que la seule personne qui m'a donné son numéro est Caroline. Est-ce que ses lectures sont vraiment coquines ou c'est juste le preux chevalier qui charme sa belle à coup de grandes phrases ?

Je pourrai la détromper, lui dire la venue de mes potes. Enfin, c'est un demi-mensonge, car j'ai bien l'intention d'inviter la jolie brune à une partie fine à quatre. Reste à savoir si Caroline a autant de cran que de gueule. Et si c'est le cas, la soirée sera chaude.

— Père est au courant ?

— Je n'ai pas besoin de sa permission pour faire ce dont j'ai envie... pas comme certains.

Je tire une nouvelle bouffée en la regardant droit dans les yeux.

— Bonne soirée princesse ! Cul béni, te paluches pas trop en pensant aux jolies courbes d'Anne-Lise.

— Je ne vous permets pas ! Maxence ! s'exclament-ils en chœur.

En ricanant, j'enfourche ma Harley et file à l'hôtel. Caroline patiente dans le hall à m'attendre. Elle me saute au cou, plaque ses lèvres contre les miennes pour m'accueillir. Rapidement je l'entraîne dans l'ascenseur.

— Je ne croyais pas que tu m'appellerais.

— Tu as des arguments très... convaincants.

Je louche sur sa poitrine généreuse qui déborde de son t-shirt. Une fois arrivés à l'étage, je nous dirige vers la chambre, frappe deux coups et attends tout en l'embrassant fougueusement.

— Salut, Max, s'exclame Nathan. T'es pas venu les mains vides.

Caroline sursaute, regarde Nathan puis moi, incertaine. C'est le moment où on va savoir si la soirée va être bonne. Un petit sourire naît sur les lèvres de la brune.

— Il est mignon ton pote Max, susurre-t-elle.

C'est gagné !

— Et il n'est pas tout seul, je réponds en la poussant dans la pièce où Théo est en train de boire une bière.

— Trois mecs rien que pour moi ? minaude-t-elle.

— Oui, répond Théo en la dévorant des yeux. Tu seras la reine de la soirée.

— Cool !

— Par contre, on commande, tu obéis, reprend Nathan en se collant dans son dos. Ça te pose un problème ?

— Vous ne me ferez pas de mal, demande-t-elle soudain inquiète.

— Non, rassure-toi !

Alors que Nathan lui ôte son débardeur, Théo la débarrasse de son jean. Ils caressent, embrassent chaque morceau de peau qui se découvre, tandis que je m'installe dans un fauteuil. J'adore les voir s'occuper d'une fille, la faire mouiller, la rendre haletante.

Caroline a encore sa lingerie. Un joli ensemble de dentelle qui met en valeur ses courbes, mais les garçons lui retirent vivement.

— Nathan, occupe-toi de ses seins, tu les pinces, les étires. Et toi, Théo, bouffe-lui la chatte. Je veux l'entendre hurler de plaisir.

Mes deux comparses s'activent. Nathan toujours derrière elle empaume la poitrine à pleine main. Théo s'agenouille, pose une des jambes de Caroline sur son épaule pour avoir un meilleur accès à la fente luisante de désir. Et rapidement, Caroline ne peut retenir ses cris.

— Mets-toi à quatre pattes chérie, et viens me sucer.

Nathan et Théo lâchent Caroline. Elle rampe jusqu'à moi, s'installe entre mes jambes et descend ma braguette. Ses doigts fins sortent ma queue de son carcan de tissu. Lentement, elle me branle. J'agrippe ses cheveux, l'attire à moi.

— Suce !

Ses lèvres s'entrouvrent et je m'engouffre profondément dans sa gorge accueillante. Elle suffoque, surprise que je m'enfonce aussi loin. Je relâche ma prise sur ses mèches.

— Applique-toi !

Maintenant que sa tête est libre, Carolin me pompe avec brio. Il n'y a pas à dire, elle est douée pour ça. Un instant, je tente d'imaginer Anne-Lise à sa place, mais j'ai du mal à me la représenter dans ce rôle. Elle avait déjà l'air tellement troublée par le baiser de Cul béni, alors de là à faire une gâterie.

— Moi aussi, je veux sa langue sur ma queue !

— Elle va le faire pendant qu'elle me chevauche. Mets-moi la capote chérie.

Prestement, elle saisit l'emballage que je lui tends, le déchire et déroule le préservatif avant de s'empaler avec un long gémissement de plaisir. Je happe un de ses tétons qui se balance devant mon nez, le suçote avidement.

Théo se place à ma gauche, et Caroline se penche pour le gober. Sans qu'elle le sache, elle est dans la position idéale pour qu'on lui fasse connaître notre spécialité. Mes mains s'emparent de ses globes fessiers, les pétrissent, les écartent.

Les yeux de Caroline s'écarquillent quand elle comprend que Nathan va la prendre par-derrière. Mais elle ne se débat pas, ne se dérobe pas, elle accepte ce qu'on lui propose. La nuit va être excellente !

Mon interdit (Edité chez Vipérine)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant