Chapitre XXIX

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Quelques mois plus tard.

- Aller, dépêche-toi, on va être en retard ! me speed Sebastian.

Je souffle, attache ma chaussure d'un geste maladroit, attrape mon mug rempli de thé posé sur la table et sors de la maison en quatrième vitesse pour rejoindre la voiture.
Je grimpe dedans, non sans foutre du thé partout à cause du mug mal fermé.

- Merde, je peste en essayant de m'attacher et de nettoyer la tâche en même temps.

Sebastian me lance un regard mauvais et souffle.

- Tu tâches, tu laves, ronchonne le brun assis derrière le volant.

- Nianiania.

Quelle réponse constructive...

J'essaye donc de gérer tous mes mouvements en même temps, finissant d'arranger ma coiffure d'une main, buvant mon thé de l'autre, et au bout d'une bonne minute, je me place enfin correctement sur mon siège, à moitié essoufflée.

- Si on est en retard à cause de toi je te tue, déclare mon copain en appuyant sur l'accélérateur.

Je me pince la lèvre et lève les yeux au ciel.
Ok, j'avoue qu'on est un tout petit peu en retard, mais...

- Tu ne vas rien faire du tout, parce que si tu ne m'avais pas retenue comme tu sais si bien le faire, alors on n'en serait pas là !

Car oui, Seb m'avait, disons, donné de bonnes raisons de rester au pieu quelques minutes de plus...
Et voilà qu'il rejette la faute sur moi, quel bel enfoiré !

Mais maintenant nous voilà en retard pour son repas d'anniversaire prévu chez ses parents.

Bizarrement, il ne répond pas à ma défense, sachant pertinemment que j'ai raison.

Je continue d'arranger ma tenue, mon maquillage et mes cheveux, n'ayant pas vraiment eu le temps de bien le faire avant de partir.
J'aimerais renvoyer une bonne image de moi-même, aujourd'hui.

- Arrête de te tripoter le visage et de changer quinze fois de coiffure, tu es très belle comme ça, m'informe Sebastian en me lançant un coup d'œil.

Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre, bien peut-être ?
Mais jugeant qu'il à sûrement raison, je laisse mes cheveux détachés et ne touche plus à mes vêtements.

- Quelle idée d'être né en plein été aussi, râlais-je en ouvrant la fenêtre. On ne sait jamais comment s'habiller tellement il fait chaud !

Le brun pouffe et ferme la fenêtre de mon côté pour pouvoir mettre la climatisation dans l'habitacle.

- Bah écoute, tu diras ça à ma mère alors, c'est à elle qu'il faut en vouloir, je n'y suis pour rien, dit-il avec un petit rictus malicieux sur le coin des lèvres.

Je serre la mâchoire et plisse du nez. Bien sûr que non, je ne vais pas faire chier sa mère avec ça, je cherchais juste un prétexte pour me plaindre, c'est tout.

Le stresse commence peu à peu à prendre le dessus ; ce sera la première fois que je rencontre ses parents. Enfin sa mère.
Bien que cela fasse environ huit mois que nous sommes ensemble désormais, nous avons préféré garder notre relation discrète.
Même si les paparazzi n'ont fait qu'une bouchée de ce nouveau scoop, nous avions jugé important de voir si notre couple était assez solide avant de faire les présentations familiales.
C'était d'un accord commun, mais il faut bien passer le cap un jour ou l'autre.
Et quand la mère de Seb nous a invité tous les deux pour un diner familial pour fêter l'anniversaire de son fils chéri, alors nous n'avions pas pu refuser.
Et puis bon, Sebastian a déjà rencontré mon frère en toute logique et même mes parents lorsqu'ils passaient à la maison, alors je pense que c'est chacun son tour.

Sauve-moi [Sebastian Stan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant