Chapitre XXXI

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Nous voilà de retour à la maison, chez Sebastian. Le repas c'est très bien passé, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Bien qu'au début je fus très timide, toute sa famille m'a placée dans une bulle d'amour et de confiance, me permettant ainsi de me sentir totalement intégrée.
J'ai fait la connaissance de plusieurs personnes très gentilles, et je compte bien garder contact avec elles.

- Vaderetro satanas, je peste en jetant mon talon haut à l'autre bout du sas d'entrée.

Sebastian pouffe et attache sa veste au porte manteau avant de me tendre la main pour m'aider à me relever. Je la saisis, me relève, mais il ne me lâche pas et me rapproche de lui très près, de sorte à ce que son nez frôle le mien.

- Alors, tu as aimé cette journée ? il me demande avec son regard de braise.

- C'est plutôt à toi qu'on doit demander ça, c'est ton anniversaire aujourd'hui, pas le mien, je réponds en l'embrassant furtivement sur les lèvres.

Il sourit et me caresse doucement la joue, comme s'il avait peur que je me casse.

- Eh bien j'ai passé une excellente journée. Mais...

Il s'arrête et fait une grimace.

- Mais... ? je l'interroge, soudain inquiète.

J'ai vraiment envie qu'il passe la plus belle journée de sa vie, alors s'il y a la moindre chose qui s'est passé de travers, je veux en être informée pour pouvoir rectifier ça tout de suite.

- Je n'ai pas eu mon cadeau, se plaint-il avec une moue faussement dépitée.

Je rigole de sa remarque et passe mes mains derrière sa nuque.

- Je suis désolée, il est chez mon frère... On peut passer le chercher demain, si tu veux ? je propose d'une voix douce.

Je m'en veux vraiment d'avoir oublié une des choses à ne surtout pas oublier...

- Demain... Oui, ok, mais c'est loin, dit-il en effleurant mes lèvres avec ses doigts.

Je souris, proche de son visage, car je viens de comprendre ce qu'il avait en tête.

- Tu as quelque chose à proposer, en attendant ? je demande en triturant ses cheveux.

Le brun sourit malicieusement et pose sa bouche sur mon coup pour y déposer une pluie de petits baisers.

- J'ai peut-être une idée, avoue-t-il entre deux baisers.

( Attention, avertissement, contenu à caractère sexuel. Ne vous forcez pas à lire si vous n'aimez pas ce contenu. La fin de la partie sera signifié. )


Je rejette un peu la tête en arrière pour lui faciliter l'accès à mon cou dénudé. Sans crier gare, il pose ses mains sur mes cuisses et me fait décoller du sol, me forçant à enrouler sa taille de mes jambes pour ne pas tomber.
Ses mains glissent sur mes fesses pour me maintenir contre lui, et moi j'autorise mes doigts à venir caresser sa peau sous son t-shirt.

Sebastian nous dirige tous les deux vers sa chambre, sans pour autant arrêter de m'embrasser et de laisser des marques violines sur ma nuque. Il me pose délicatement sur le lit et reste au-dessus de moi, ses mains près de ma tête pour retenir son corps de s'affaler sur moi.
Je saisis son visage entre mes doigts et l'embrasse à pleine bouche, laissant ma langue explorer la sienne.
Il lâche un petit soupire d'aise quand mes mains gelées caressent son torse brûlant de désir.
Je lui ôte son vêtement rapidement et admire la vue sans aucune gêne. Jugeant que ce n'est pas juste que moi je puisse le mater tranquillement mais pas lui, il passe ses mains sous mon top et le retire rapidement, lui faisant rejoindre le sol.
Je cambre un peu le dos lorsqu'il laisse ses lèvres s'aventurer sur le haut de ma poitrine. Il mordille le tissu de mon soutien-gorge et le détache ensuite pour pouvoir glisser sa langue sur mes tétons déjà durcis.
Je passe ma main dans ses cheveux et les tire un petit peu lorsqu'il descend lentement ses mains vers ma jupe.
Il se redresse, me regarde droit dans les yeux pendant quelques secondes, puis fonce sur mes lèvres. Il m'embrasse fougueusement et l'air pourrait presque avoir du mal à arriver jusqu'à moi.

Ma jupe rejoint rapidement les autres vêtements sur le sol, et je m'attaque maintenant à son pantalon. Je le retire sans mal, même si Seb a bien décidé de me rendre folle en jouant avec l'élastique de ma culotte en dentelle.

Sauve-moi [Sebastian Stan]Where stories live. Discover now