• Chapitre 18 •

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Pdv de Ruggero :

Il est 15h00 et je suis à l'aéroport.
Mon téléphone n'a pas chargé depuis hier après midi, résultat je ne peux pas voir qui cherche à me contacter.

Leo n'a pas pût être présent car il finit les cours dans 30 minutes et que mon vol est à 15h40.

Ma mère est bien présente et Jorge, mon meilleur ami, est lui même à mes côtés. Revoir ma mère m'a fait énormément de bien.

Je dois dire que j'ai eu l'impression de lui briser le cœur quand je lui annoncer que je déménager.

A : A quoi penses-tu mon fils ?

Je me retourne vers ma mère et lui souris.

R : Je... je pense à toi ? Je me sens égoïste de te laisser seule ici.

Je baisse les yeux face à ma mère qui me regarde tendrement.

A : Ruggero, figlio mio, non sarei solo, Leo c'è e ci sono anche i tuoi zii e i tuoi zii, oltre ai tuoi nonni, ma non sarei mai solo.
(Trad. : mon fils, je ne serais pas seul, Léo est là et il y a aussi tes oncles, ainsi que tes grands-parents, mais je ne serais jamais seul.)

J'ose enfin posé mon regard sur le visage de ma mère.

R : Je...

Une larme coule sur mon visage et ma mère s'empresse de me prendre dans ses bras en voyant cela.

A : Envole toi, mais cette fois-ci de tes propres ailes. Vis ta vie, et ton rêve tout haut mais surtout rend moi encore plus fière et heureuse que tu n'arrive à le faire.

Je me détache de ma mère et je n'ai à peine le temps de lui sourire que l'on annonce mon avion.

Ma mère me sourit de toute ses dents et je fais de même.

A : Passe mon bonjour à tout le monde et...

Je la coupe sachant pertinemment ce qu'elle va me dire.

R : C'est promis je t'appellerai le plus souvent possible et toi prends soins de toi et de Leo. Je t'aime maman.

Elle me caresse la joue.

A : Je t'aime fort mon fils.

Jorge arrive par derrière et me tapote l'épaule pour me montrer son soutien.

J : Tu vas me manquer mon frère.

Je me retourne vers lui.

R : Ne t'inquiètes pas mon frère, tu vas t'en sortir aussi et puis c'est pas la distance qui brisera notre lien fraternel.

Je lui fais un tcheck et lui tapote l'épaule.

Je me retourne vers ma mère.

R : Je dois y aller.

Elle hoche la tête.

A : Va mon fils, tu as une vie qui t'attend et qui mérite d'être vécue.

Sur ces belles paroles, je prends ma valise et me dirige vers ma porte d'embarquement.

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Entre frère et soeurWhere stories live. Discover now