Épilogue

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Pdv de Ruggero :

R : « Tu vas voir, elle va t'adorer ! » rassurais-je Karol.

Aujourd'hui ma mère vient spécialement d'Italie pour découvrir le genre de vie que je mène avec Karol. Toutes les deux ont eut l'occasion de se parler au téléphone à de nombreuses reprises. Ma mère l'apprécie plutôt bien et elle sait que Karol est la fille de Carolina. En parlant de Carolina, ma belle-mère refuse encore catégoriquement notre relation et mon père préfère ne pas se positionner estimant que c'est nos vies à nous.

Avec Karol, cela fait maintenant un an que nous sommes sur un petit nuage. Nous avons connu des hauts et des bas principalement parce que Karol se sent fautif du fait que sa mère lui en veule et dans ces moments, il lui arrivé de partir chez Lionel, Jorge ou Ana sans me donner signe de vie pendant deux voir trois jours.

Concernant mon studio d'enregistrement, j'ai signé avec deux artistes de grande renommé mais aussi des petits groupes qui rêvent de pouvoir briller sous les feux de la rampe. Maxi et Agus se sont eux aussi lancés dans la musique et ils ont signé avec moi. Actuellement, c'est l'un des duo les plus célèbres de l'Amérique latine.

Leo nous soutient toujours autant et Angelo qui avait découvert notre relation aussi n'y voyait aucun problème tant que nous étions heureux. Maùricio  c'est rangé du côté de Caro et je peux le comprendre d'un côté.

Pourquoi je parle d'Angelo au passé ? Tout simplement parce que sept mois après que Karol ai emménagé chez moi, celui-ci nous a quitté. Sa maladie l'a emporté et son handicap y était pour beaucoup là dedans.  Carmín qui est la femme avec qui il sortait a accoucher de leur enfant trois semaines après le drame, elle était si dévastée, qu'elle a préféré nous confier ne se sentant pas capable de s'en occuper. Avec Karol, on a donc accepté un peu à contre coeur car cette petite merveille qui embellit nos journée depuis un an sera privée de l'amour de ses deux parents. D'ailleurs cette merveille se nomme Vittoria Ángel Cisneros Pasquarelli. Comme vous l'aurez compris je l'ai adoptée.

K : « Et Vittoria ? Si elle s'aperçoit qu'on est pas de bon parents ? » panique alors Karol.

Un gazouillement se fait entendre dans le parc de celle-ci. Elle nous regarde en souriant faisant apparaître ses trois petites dents de laits. Je m'approche alors d'elle afin de la prendre dans mes bras.

R : « Viens là bella Vittoria ! Dis à tía qu'elle panique pour rien ! » dis-je à l'attention de Vittoria.

Comme si elle me comprenait, elle se mit à balbutié dans un langage que seul un autre bébé comprendrait. Je lui embrasse ses joues toutes rondes et légèrement rougis. Elle est magnifique, elle certains traits de son père comme la forme de ses yeux qui sont semblables à ceux de Karol. Elle aussi a les yeux verts émeraude. Des petites bouclettes formes sa chevelure brune.
Vittoria a déjà prononcé le mot « papa » et Karol n'a qu'une hâte qu'elle dise « tìa ». 

Je vais m'asseoir au côté de Karol toujours avec ma petite puce dans les bras qui n'arrête pas de gigoté. Une fois assis, Vittoria tend les bras vers sa tante pour que celle-ci la prenne dans ses bras. Karol la prend alors et lui assène le visage de bisous.

K : « Rugge, soit sérieux deux secondes s'il te plaît. » me supplie-t-elle d'une voix mi dure, mi douce.

R : « Mais je me suis mon amour. Tu es comme une mère pour Vitti, tu prends soin d'elle autant que je prends soin de vous deux. Si moi je le vois, alors il n'y a pas de raison pour que ma mère ne le remarque pas. » reprenais -je sérieusement.

Entre frère et soeurWhere stories live. Discover now