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FAIS MOI CONFIANCE

« Pour gagner, l'important n'est pas d'avoir les 11 meilleurs, mais le meilleur 11 »

— Arsène Wenger

MAËLLE CAMARAParis - mai 2022

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MAËLLE CAMARA
Paris - mai 2022

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Évidemment, personne n'avait eu l'amabilité de bien vouloir me laisser entrer. Mais ce n'était pas grave, j'avais plus d'un tour dans mon sac.

J'allais acheter un truc à manger avant de me poser sur un muret et de fixer les différentes entrée et sorties du bâtiment. Il allait bien quitter son travail pour rentrer chez lui un jour ou l'autre.

Tout au long de l'après-midi, je vis quelques voitures sortir, mais aucune avec les vitres tintées. Un riche homme d'affaires avait forcément une grosse voiture, sûrement noire, aux vitres tintées.

La nuit était en train de tomber quand une voiture, exactement comme je l'avais décrite sorti du parking.

Je sauta du muret, mais aucunes voitures ne passait dans la rue à ce moment-là, ce qui laissa le passage à la voiture de s'insérer sur la chaussée.

— Y mierda...

Je couru derrière jusqu'à m'en arracher les jambes, et, par je ne sais quel miracle, le feu passa au rouge. La voiture s'arrêta. J'arriva au niveau de celle-ci et tambourina sur la vitre du conducteur. Au bout de quelques secondes, elle s'ouvrît légèrement et je vis un homme en costume au volant, et derrière lui, Nasser.

— Mademoiselle, cessez de frapper sur la vitre. Avez-vous une idée du prix de cette voiture ? Me demanda le conducteur.

- Non, aucune.

Je tournais ensuite la tête en direction du président, resté silencieux.

Et le feu passa au vert. Le conducteur appuya sur un bouton et la vitre remonta. Je me dépêcha de sortir et de glisser l'enveloppe ainsi que la pochette à travers la fenêtre quand la voiture démarra et disparu au loin.

J'avais réussi. Il ne me restait plus qu'à aller boire un coup et attendre une réponse. Je me dirigea donc en direction de mon bar habituel.

Une fois arrivée, je salua le gérant et lui demanda une bière. Il sourit en me l'apportant.

— Ça y est tu t'es remise de la défaite ?

— Jamais, dis-je en buvant une gorgée. Mais il faudra faire avec.

Maxence, un habitué du bar, avec qui je discutais souvent tourna la tête vers moi en déclarant.

— Moi, j'aimerais bien savoir ce que t'as fais ces deux derniers moi. T'as disparu de la circulation, on a cru que tu t'étais tirée une balle à cause du club !

Je ris spontanément.

— N'importes quoi ! Nan, j'avais besoin de réfléchir un peu. Et puis c'est pas comme si j'avais manqué grand chose, je viens de voir que Nice est à trois points de nous.

— Pas faux... Acquiesça Maxence.

Nous passâmes la soirée à discuter, je revis mes amis, et nous regardâmes le match de Ligue 1 du soir. Nice affrontais Saint-Etienne.

Malgré leur début de saison compliquée, les verts étaient parvenus à remonter à la 20e place du classement. Et donc, à se maintenir en L1.

Quand à Nice, ils étaient monstrueux. Même si Saint-Etienne n'était pas l'équipe la plus performante, ils les avaient massacrés avec 5 buts à 0.Victoire qui leur donna les 3 points qui leur manquait pour égaliser avec le Paris Saint-Germain qui venait de perdre 1-0 contre Troyes au début de l'après-midi.

Il devait être aux alentours de deux heures du matin lorsque je posa mon verre sur le bar et décida de raconter ce que j'avais fais pendant ces deux mois à mes amis.

— Bon, les gars, la vérité, c'est que pendant ces deux mois j'ai travaillé pour créer l'équipe parfaite qui ferait gagner à notre club la Ligue des Champions.

Maxence éclata de rire.

— L'alcool te monte à la tête. T'as aucune expérience.

— Ça c'est encore toi et tes idées de merde quand t'as trop bu !

Compléta Alexandre qui nous avait rejoint.

— Nan mais les gars, je suis sérieuse cette fois-ci.

— Mais oui, mais oui. Comme la dernière fois où tu voulais apprendre à mon chien à marquer un panier de basket !

— Ou la fois où t'as fais la course avec une voiture qui passait par là.

Mes deux amis rigolaient ensemble, tous les deux aussi alcoolisé que moi.

Je soupira.

— Foutez vous de ma gueule, mais vous allez voir que cette fois-ci, je vais y arriver. Et vous ferez moins les malins quand je serais assise sur le banc du PSG en finale de la Ligue des Cham... pions...

Ma tête s'écrasa sur le comptoir et je m'endormis sur place.



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Hello !

J'ai lu tous vos commentaires sur le prologue que j'ai publié hier, il a l'air de vous avoir bien plu !

Je suis trop contente, et ça me motive à continuer l'écriture.

On part sur un chapitre par jour, comme d'habitude. Cette fois-ci, ça sera 15h15.

À demain ;)

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