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Je suis à nouveau chez moi, seule visiblement... Allongé sur mon lit à espérer qu'un miracle qui pourrait ajouter du piment à ma vie se produise. Mais rien... Le calme chez moi n'était même plus agréable.
Je tournai la tête sur le côté où il y avait ma table de chevet. Dessus, je vis mon téléphone, mes clés, et mon portefeuille ouvert contenant une carte indiquant un numéro. C'était celle que Mikey m'avait laissé.
Soudain, une idée me passa par la tête. J'eus attrapé mon téléphone pour commencer à taper le numéro de la carte.
Mon cœur battait fort et ma respiration devint lourde. J'entendis la sonnerie d'un appel entrant retentire puis soudain quelqu'un décrocha.
« Allô ? Qui est-ce ? »
La voix que j'entendis ne correspondait absolument pas à celle de Mikey. Elle était plus grave et roque. Tout le contraire de la sinn d'une douceur suave.
Je pris mon courage à deux mains et je répondis à l'homme qui se trouvait au bout du fil.
- Oui, bonjour, je souhaiterais parler à Manjirō Sano s'il vous plaît. Dis-je de manière peu sûre de moi. Son nom complet était écrit sur la carte.
« En quel honneur ? »
La personne en appel avec moi semblait méfiante.
- J'aimerais discuter avec lui s'il vous plaît, à propos de quelque chose.
J'entendis l'homme éloigner le téléphone de lui et chuchoter avec d'autres personnes, puis il revint à moi.
« Nous sommes vraiment navrés, mais notre Boss est actuellement indisponible. Veuillez rappeler plus tard. »
Sur ce, l'homme raccrocha... Mais je suis certaine que ce qu'il a dit n'était que des mensonges sinon comment expliquerait-il les chuchotements louches.
Cependant, un détail me troublait. Quand il a dit « Boss », il parlait de Mikey ? Je décidai de rappeler une nouvelle fois.
La sonnerie retentit et le même homme décrocha.
« Allô ? À qui ai-je l'honneur »
- Re bonjour, puis-je avoir Manjirō Sano s'il vous plaît ?
« Encore vous... Je vous ai déjà dit qu'il était indisponible. Cessez de persister »
- Je sais pertinemment que vous mentez !
L'homme au bout du fil soupira et accepta finalement de me passer Mikey.
« Allô ?»
Ce que j'entendis me fit sourire.
- Allô Mikey ? C'est T/p.
« Oh wow T/p ça va ? Je ne pensais vraiment pas que t'allais me rappeler. On dirait bien que j'ai réussi à faire en sorte à ce que tu t'attaches à moi alors...»
Je l'entendis rire. Mais je fis mine d'ignorer sa taquinerie.
- Oui, ça va très bien même, mais Mikey, j'ai une question à te poser qui me trotte dans la tête actuellement.
«Dis-moi tout T/p... »
- Tu fais quoi dans la vie en fait, car l'homme de tout à l'heure t'as appelé « Boss », j'me trompe ?
«...»
Il ne répondit pas à ma question.
- Euh... Mikey ?
Le noireau chassa l'air de ses poumons d'agacement.
« Tu sais quoi T/p... Je ne pense pas que parler de ça au téléphone soit une bonne idée.»
- Je vois... Du coup, on en reparlera quand ?
Je perçu un petit fredonnement de sa part, comme s'il réfléchissait.
« T'es dispo aujourd'hui ?»
- Oui, bien sûr, on est dimanche donc je ne travaille pas.
« Ok donc rendez-vous à 19 heures devant le bar en face du karaoké d'hier soir et ne soit pas en retard, à plus.»
Sur ce, il raccrocha sans même me laisser le temps de répondre. Ou même d'émettre un son affirmatif. Je soufflais à sa manière prompt de diriger les choses. Je ne pus que soupirer en regardant ma pendule.
Il est 15 heures. J'ai 4 heures pour me préparer... Ça devrait le faire.
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Il est enfin 19 heures et je suis là où Mikey voulait que je sois... Il m'a dit de ne pas être en retard, mais il est pas à l'heure non plus. Alors j'ai attendu pendant quelques temps qu'il pointe enfin le bout de son nez.
Au bout d'une dizaine de minutes, je vis au loin une voiture de luxe noir se garer. Quelqu'un ouvrit la portière arrière et une personne en sortit.
C'était un homme qui portait un costard bleu foncé sans manche. Rayé à la verticale par de fines rayures tennis noirs. Le tour couvrant une belle chemise rouge bordeaux parfaitement repassé et bien boutonnée. Accompagné d'une cravate également bleu foncé, rentré dans sa veste de costume. Qui avait une chaîne en fer attaché au niveau des boutons. L'homme en question avait également une montre et plusieurs accessoires semblants coûteux au niveau de ses poignets. Il possédait aussi un long manteau en cuir marron posé sur ses épaules. Ça lui rajoutait du charisme, en quelque sorte.
Je vis la voiture repartir. Et finalement la personne en question avança dans ma direction. Je reconnus assez vite qui était-ce :
C'était Manjirō Sano.
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Voilà j'espère que le chapitre vous aura plus.
Désolé si c'était court mais j'espère que ça vous convient quand même
Passez une excellente journée/soirée rdv au prochain chapitre.
