𝗮𝗻𝗵𝗲́𝗱𝗼𝗻𝗶𝗲 [woosan]

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wooyoung

Au cours du discours de ce matin, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire niaisement. J'étais heureux de découvrir de nouveaux horizons.

Rapidement après tout le bla-bla, nous avons eu une visite guidée des lieux avant de revenir au dortoir où des chambre doubles et individuelles nous ont été attribuées. Par chance, je me suis dégoté une individuelle.

La nuit nous a rapidement rejoint. Le repas a été d'une richesse si impériale que j'avais à peine osé utiliser les couverts et me resservir. Je ne suis d'ailleurs pas le seul.

En m'étirant, je sors du brouhaha de la salle commune avant de me diriger vers les escaliers.

Le calme, enfin.

Mon corps se glisse dans la chambre. Je profite du petit temps libre pour ranger dans l'armoire le peu d'affaire que j'ai emporté. Ma couchette est un lit simple qui paraît bien plus cher et chaleureux que l'entièreté de mon ancienne chaume.

Après avoir mis mes souliers à côté du bureau, mon corps se laisse tomber sur le lit.

- Yah, un soupire d'aise m'échappe, qui aurait cru. Je me mets à rire soudainement. Peut-être que je délire.

Mon voisin de chambre tape contre le mur.
Je ne semble pas le seul à vouloir piquer un roupillon sur ces lits de fortunes.

Une fois mon pantalon et t-shirt noirci par la terre troqués contre une simple chemise abîmée, je me faufile sous les draps, l'excitation se dissipant gentiment. Mes paupières se ferment.

Un grand silence.

Ma respiration raisonne.

- C'est pas vrai...

Le sommeil est introuvable. Je me perds dans mes méninges qui ne cessent d'énumérer en boucle le règlement à suivre durant notre séjour ici.

" - Le couvre feu est à vingt deux heures. Vous avez interdiction formelle après cette horaire de vous trouver à l'extérieur du dortoir. Lors de vos temps libre seront accordés l'accessibilité aux jardins du palais, aux écuries, à la cour intérieure ainsi que la bibliothèque. Mais je suppose que la dernière ne servira à personne. Le plus important et évident : il est strictement interdit de pénétrer les appartements du Roi sous peine d'exil."

Le roi. Vais-je le voir un jour ?

Même si rien de toute cette hiérarchie ne m'intéresse, je suis curieux d'apercevoir la silhouette qui nous dirige nous, le peuple.

J'aimerais lui chuchoter un merci si cela est permis, car grâce à lui la vie m'a offert une seconde chance.

Je secoue ma tête. Wooyoung... c'est impoli de rêver, surtout quand on vient de la basse société.