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Nos valises sont réunies en bas de notre location. Nous sommes prêts à prendre le train vers Venise ! J'ai trop hâte d'y être.

(...)

  Il est 14 heures. On a payé avant d'entrer dans Venise. Notre location est à quelques kilomètres de Venise. Mon copain et moi nous sommes arrêtés mangé un sandwich en arrivant à la gare. Franchement, ça donne faim de prendre le train.

  J'adore l'ambiance de cette ville. Les gens ont l'air détendu et sans prise de tête. Les gondoles qui passent le long des canaux. J'ai hâte de faire un tour sur ces bateaux vénitiens ! Les doigts de Kai sont entrelacés aux miens. Il fait très chaud et je dois avouer que la ville est remplie de gens. En même temps, c'est normal. On est en plein mois d'août, et qui plus est à Venise. Nous déambulons de rues en rues sans nous soucier de l'heure et de toutes les choses auxquels on pense sans arrêts en temps normal.

  Le collier que m'a offert Kai est toujours autour de mon cou. Je ne l'enlèverai probablement jamais.

  — Je donnerai tout pour manger une glace, fit mon copain.

  — Ta requête n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. J'vais mourir de chaud.

  C'est vrai qu'à Munich, on atteint rarement d'aussi grandes chaleurs. Je crois qu'on est même au début d'une canicule.

  — Oh non, meurs pas, s'il-te-plaît. Je tiens un peu à toi quand même.

  — La petite déclaration qui passe crème.

  Il a lâché un léger rire.

  — Bah oui, tu crois quoi ? J'suis un romantique dans n'importe quelles situations !

  J'ai déposé un rapide baiser sur ses lèvres avant de me mettre en route pour chercher un stand qui vend des glaces. Il y en a à tous les coins de rues, littéralement. J'ai pris une glace à la fraise et Kai en a pris une à la pistache.

  — Je me sens déjà revivre, déclarai-je en croquant dans ma glace.

  — Tu viens vraiment de croquer ta glace ? Comment tu fais pour que tes dents ne soient pas gelées ?

  — Elles le sont mais j'ai l'habitude !

  Il a pris un air choqué.

(...)

  Pour notre troisième et dernier jour à Venise, on va monter dans une gondole. Il n'y aura que Kai et moi à l'intérieur, en compagnie d'un gondolier. Il va nous faire découvrir la ville à travers les canaux qui passent tout au long.

  On vient d'embarquer sur le bateau. Le gondolier a l'air gentil, il est très souriant.

  — Je m'appelle Jules, bienvenue sur cette gondole. Celle-ci date d'il y a presque cent ans. A tout moment elle peut craquer et nous laisser tomber dans l'eau.

  Kai et moi nous sommes regardés avec un air perplexe. Le gondolier à éclaté de rire avant de reprendre.

  — Je rigole, pas de panique !

  Pour le coup, ce n'était vraiment pas drôle. J'ai quand même rigolé pour ne pas qu'une ambiance pesante prenne place.

  Je me suis assise avec mon copain à l'arrière de la gondole tandis que Jules est debout, prêt à enlever la corde qui rattache le bateau à la terre ferme.

  — Vous avez peur de l'eau ? nous demanda le gondolier.

  — Non, répondis-je en même que mon petit-ami.

𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙Where stories live. Discover now