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Salam aleykoum wa rahmatoullah

Quelques heures plus tard...

Je me réveille lentement, je me sens toute légère j'ai l'impression de planée. Je regarde autour de moi et je me rends compte que je ne suis pas dans ma chambre. Donc c'est vraiment sérieux , on est vraiment chez ma tante...

Djamal est toujours entrain de dormir donc je décide de le réveiller.

Moi: Djamal reveille toi.

Djamal: On est déjà en décembre ?

Moi: Vas-y fait pas le con et lève toi.

Il soupire et enfonce sa tête dans l'oreiller.

Lui: J'ai pas envie Nesma...

Moi: Tu vas pas garder cette attitude jusqu'à ce qu'on rentre à la maison quand même.

Lui: Ça va être long je vais pas supporter je te jure.

Moi: Si t'inquiète, tu vas t'y habituer c'est juste une question de temps, aller lève toi maintenant.

Lui: Ouais ouais j'arrive.

Je me lève et je rejoins le salon, il y'a ma tante qui regarde son feuilleton à la télé. Je m'assoie à côté d'elle et je regarde avec elle.

Tata: Tu t'es bien reposée ?

Moi: Oui hamdoulillah, ça m'a fait du bien.

Tata: Tant mieux alors. Sinon parle moi un peu de toi, tu fais quoi en ce moment ?

Moi: Moi ma vie elle est pas si intéressante que ça hein, depuis que j'ai eu mon bac j'ai rien fais de spécial. À part travailler en CDD de gauche à droite.

Tata: Et tu comptes continuer tes études ou pas ?

Moi: Oui l'année prochaine si Dieu le veut.

Tata: C'est important les études ne l'oublie jamais.

Moi: T'inquiète, je sais.

En vraie ma tante elle est trop gentille c'est un amour. Elle est toujours là pour donner des conseils et aider les autres.

Je l'aime beaucoup, je serais venue la voir plus souvent si je pouvais mais le problème c'est le quartier dans lequel elle habite la pauvre.

Ce quartier il est connu pour sa violence, ses règlements de compte, meurtre et tout ce qui vas avec. C'est un des quartiers le plus délabré de la ville les conditions de vie ici sont très difficiles.

Malgré ça elle s'est jamais plainte, pour elle tout ce qui compte c'est d'avoir un toit sous le quelle vivre. 

On est toujours entrain de regarder la télé quand quelqu'un toque à la porte.

Tata: Ah, c'est Kassim.

Elle se lève et part ouvrir la porte. Immédiatement j'ai une sensation au ventre qui me rend anxieuse. Je pense que ça s'appelle de la peur.

Je sais qu'il me déteste, il m'a toujours fais la misère quand on était petit, j'ai jamais su pourquoi il me faisait ça.

Kassim: Salem maman ça va ?

Tati: Aleykoum salam, ça va et toi ?

Kassim: Tranquille.

Je le vois entrer dans l'appartement, je détourne le regard de façon à pas croiser le sien.

Il entre dans le salon avec sa mère. Je sens qu'il me regarde avec persistance. La situation me stresse de plus en plus.

Sous le coup de la panique je finis par levé les yeux et le regarder. On se regard un long moment avant qu'il se mette à afficher un léger sourire.

NESMA - On s'a(b)imera jusqu'à la fin. [𝐑𝐞𝐞𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant