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Je sens qu'il me regarde pendant un moment mais heureusement il finit par démarrer sans parler.

Je sens que le trajet va être très long... Déjà, rien que le fait d'être là me crée des flashbacks d'hier soir. Ça me très mal à l'aise, j'ai l'impression que lui aussi est mal à l'aise mais il le cache mieux que moi ça c'est sur. Une quinzaine de minutes plus tard on arrive au centre commercial.

On descend de la voiture et on entre dans le centre commercial. Izakk il marche grave vite, il m'attend même pas, c'est comme si j'existais pas. À ce stade j'ai envie de lui dire qu'il fallait me laisser chez moi si ma présence ne l'intéresse pas. C'est limite si je dois pas lui courir après pour le rattraper.

La vérité il commence déjà à me gaver, mais je me dis que si je commence à faire comme lui on va clairement pas avancer, ni régler les choses.

Je décide donc de le rattraper mais discrètement parce que je trouve ça gênant de courir devant tout le monde. Je finis par le rattraper, je prends son bras et je me tiens à lui.

Il me regarde du coins de l'œil et un petit sourire, mais vraiment un petit sourire apparaît sur son visage. Qu'est ce qu'il est beau ma vie.

On arrive devant le footlocker, et on y entre. Il arrête une vendeuse et il lui demande si ils ont toujours les Tn utility toutes en noirs. La vendeuse lui dit qu'elle revient avec une paires à sa taille.

Je regarde Izakk du haut de mes un mètre soixante, je veux qu'il sache que je suis vraiment pas d'accord avec ce qu'il vient de faire là. Quand il sent que je le fixe un peu il me regarde et il se met à rire.

Izakk: Qu'est ce que t'as ?

Je dis rien et je détourne le regard. Il m'attrape par la mâchoire et tourne mon visage vers lui.

Izakk: Je rêve ou t'es jalouse ?

Moi: Bah alors là. Je crois bien que tu rêve ouais.

Il sourit et il me fait un bisou sur le front sans que je m'y attende. Mon cœur fait des acrobaties à l'intérieur de moi, c'est juste incroyable ce qu'il arrive à me faire ressentir...

Au même moment la vendeuse arrive avec la paire, on la remercie et on va en caisse, on paye puis on ressort de la boutique.

Moi: T'es venue que pour acheter ça ?

Izakk: Oui c'est bon.

Moi: Et t'aime vraiment ça toi ? Une paires avec des lacets tout autours qui fait des triangle bizarre comme je sais pas quoi là..

Izakk: Respect un peu parce que cette paire c'est la meilleure qu'ils aient faite.

Moi: Attends quoi !?

Izakk: Ne me fais pas jurer.

Moi: Tu m'aurais dis les Terascape je t'aurais dis pourquoi pas, mais là...

Izakk: C'est laid les Terascape on dirait les paires de godasses pour aller au chantier.

J'éclate de rire !

Moi: Il a dit « on dirait les paires de godasses » !

Izakk: Sur ma mère c'est vraie en cas.

Moi: Non mais j'en peux plus w'Allah fou rire, t'es trop drôle des fois, change pas.

Izakk: Dans un duo il faut bien quelqu'un de drôle sinon c'est nul, heureusement que je suis là.

Quand je vous dis qu'il peut pas s'empêcher de flex une seul fois dans sa vie c'est que c'est vraiment vraie. Il en rate pas une.

NESMA - On s'a(b)imera jusqu'à la fin. [𝐑𝐞𝐞𝐜𝐫𝐢𝐭𝐮𝐫𝐞]  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant