CHAPITRE 45

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Tiago ? Tiago ? Tu m'entend ? Tiago ?
Je sortis de mes pensées interpellait par Élea. Je me re concentrais et secouer la tête de droite à gauche voulant oublier cette soirée qui venait de me hanter.

- "Désolé, j'étais dans les pensées."lui avouais-je.
- "Ce n'est pas grave." Répondais-t-elle.

Nous étions toujours sur le raccourcis et le chemin était toujours aussi rocailleux et bossues si ce n'est même plus.

- "Nous arrivons bientôt ?" Me questionna-t-elle au creux de l'oreille.
- "Environ une dizaine de minutes."

Ma moto commença à ralentir. Elle avançait par a coup ce qui n'annoncer rien de bon. Je tournais mon poignée au maximum essayant de regagner de la vitesse mais je fus obligé de poser le pied au sol lorsque la moto s'arrêta complètement.

- "Qu'est ce que se passe ?" Demanda Elea.
- "J'en sais rien."

Je tournais ma clé à nouveau pour redémarrer le moteur mais ce fut en vain.

- "Allez ! S'il te plaît, tu ne vas pas quand même pas me lâcher maintenant." Dis-je a l'intention de ma moto.

Je descendis et Élea fit de même. Elle commença à se frictionner les bras.
J'ouvrais mon siège qui me servait de coffre et j'en sortis une lampe torche.

- "Elea ? Tu peux m'aider ?"

Elle acquiesça.

- "Tient moi la lampe dans cette direction." Dis-en pointant le moteur.

Je me mis à genoux et commençais à farfouiller le moteur. Mes mains étaient devenu grasse et noirs. Tout était en place, rien ne cloché. Pourquoi ne démarrait-elle pas alors ? Je me servais de mon tee-shirt pour m'essuyer.

Je tentais une autre tentative pour la démarrer mais je gagnais encore une échec.

- "On va devoir faire appelle à une dépanneuse." Dis-je.
- "Il n'y a sûrement pas de dépanneuse a 19h30."
- "Si.. Le tarif est seulement plus élever. Appelle en une." Lui adressais-je.

Elle sortit son téléphone de la poche avant de son jean.

- "Merde." Dit-elle.

Je me levais et me mit face à elle.

- "Tu vas bien ?"
- "Mais oui bien-sûr, j'ai pas de Réseaux c'est tout. "
- "Je dois peut être en avoir." Dis-je pour la rassuré." Je regardais. "Enfaite non plus."

Elle souffla.

- "Comment on va faire ?" Se plaigna-t-elle.
- "Soit au pars dormir a la cabane ou on rentre a pied." Lui proposais-je.
- "On rentre a pied."
- "Tu es sur ? C'est loin..."
- "J'ai pas le choix ! Mes parents doivent s'inquiéter !"
- "Calme toi."

Je l'a pris dans mes bras.

- "Tant que nous sommes ensemble rien ne peux nous arriver."

Je me reculais d'elle.

- "Regardes moi."

Elle plongea ses yeux dans les miens.

- "Je suis la Eléa. Et je te protègerais."

Je mis ma moto en bordure de route puis j'attrapais la main d'Elea et on commença à partir. On s'éclairaient a l'aide de la lampe torche de son téléphone.

- "Je suis désolé... Sa a mal finit." Soufflais-je.
- "Tu rigoles c'est la meilleure des soirées que j'ai eu."
- "Et tu en a eu combien ?"
- "Zéro."

Je lâchais un léger rire.

- "J'ai gâché ta première soirée."
- "Mais non, c'était parfais hormis ce petit incident." Rigola-t-elle.

On continua de parler, puis nous entrons enfin dans la ville. Puisqu'elle était un peu fatigué je l'a fis monté sur mon dos malgré c'est protestations.
Elle était épuisée et je le savais bien.

- "Nous y somme bientôt." Annonçais-je. "Encore quelques minutes."
- "Merci..."

Nous pénétrons enfin dans son lotissement. Je l'a dis descendre de Mon dos.

- "J'ai peur..."
- "Ca va bien se passer." Dis-je.

Sur le seuil de la porte, la porte était entrouverte. Elle l'a poussa et rentra. Son père était au téléphone.

- "Elle a disparue depuis ce matin. Nous n'avons aucune nouvelle Lieutenant..... Non elle n'est pas aller en boîte..... Elle n'a pas de petit ami.... Je connais ma fille Monsieur !
- "Papa ?" Dit-elle.
- "Désolé, c'est une fausse alerte elle viens de rentrer."

J'étais assez surpris de la réaction de son père qui n'en était pas une.
Il s'avança prit sa fille dans les bras.

- "Tu était ou ?" Dit son père.
- "Nous étions aller nous balader mais on a eu un petit souci."

Son père de tourna vers moi et observa longuement mon Tee-shirt.

- "Excusez mon accoutrement Monsieur." Dis-je.
- "Vous pouvez partir. Merci pour ma fille de l'avoir ramené mais j'aimerais que la prochaine je sois tenu au courant."
- "Bien. Bonne soirée."

Je sortis de la maison. Pour une première fois j'avais plutôt donné une mauvaise impression de moi. Mon téléphone sonna.

- "Désolé pour mon père. Il n'apprécie jamais mes amis."

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant