Prologue

1.9K 55 9
                                    

Bonjour bonsoir, ma nouvelle histoire Bigflo et Oli vibe, j'espère qu'elle vous plaira.

Je vous aimes fort, hésitez pas a me dire ce que vous en pensez et à voté.

Bonne lecture 🤍

__--__-__-__-_-__-_

Je ne sais pas pourquoi, mais ce soir, je n'ai pas réussi à faire semblant, semblant de continuer a faire comme si elle n'avait pas tort, celle avec qui je vis ma vie depuis plusieurs années, je vois bien qu'elle est malheureuse, mais rien n'y fais elle ne veut pas l'avouer. Alors encore une fois, on a fini par se disputer, et encore une fois, j'ai fini par récupérer mes affaires et sortir prendre l'air dans les rues froides de Toulouse. J'aime cette fille, presque autant que j'aime cette ville, je dirais presque que elles font partis de mes plus grandes raisons de vivre, l'une m'a vue grandir et l'autre m'a fait devenir adulte, l'une me rassure quand j'ai peur de la mort et l'autre sera les terres ou je rendrais mon dernier souffle.

Cela fais quelques minutes que je marche, mais malgré mon habitude et mes connaissance que j'a dans cette ville je fini par croiser une personne que je n'ai pas l'habitude de voir ici. Je vois fréquemment les mêmes personnes dans les recoins les plus étroits de Toulouse, je suis né ici, et je ne l'ai jamais quitté, ça fais plus de 24 ans que je grandis entre ces murs de pierres froides, la pluie et l'odeur forte d'alcool sur les pavés, je connais chaque parcelle de cette ville. Et c'est certainement pour ça que je suis autant perturbé de ne pas reconnaître cette personne qui vit à quelques pas de chez moi, certes, je ne connais pas toutes les personnes de la ville cependant, je suis quasiment au courant de tout ce qu'il se passe dans ce quartier, la moindre nouvel âme qui erre, je dois finir par le savoir.

Je prends le temps d'observer un peu mieux, et je distingue que de sa silhouette ça doit être un jeune homme, d'à peu près mon âge. Il prend une trottinette et commence à partir dans la direction d'où je viens, il a un casque sur les oreilles, un sac à dos, mais surtout, je crois apercevoir un vieux pull de ma marque de vêtements ce qui me fait une sorte de choc, il fallait que je tombe, le soir où j'ai le plus besoin de changer d'air, sur un fan du groupe que je tiens avec mon frère. Mais je n'ai pas le temps de continuer à penser que je remarque qu'il ne m'a pas reconnu et fonce tout droit vers le capitole Je prends le temps de réfléchir, un nouveau Nova dans la ville, ou alors un simple habitué de la nuit qui a une insomnie est qui se retrouve avec ce pull par hasard. Je continue de regarder dans sa direction jusqu'à ce que son image disparaisse de ma vue, je reprend donc mon tour de la ville en essayant d'oublier petit à petit cet inconnu, mais les choses ne sont jamais faite par hasard, car je finis par retomber sur cet homme assis sur un banc en face d'un bateau, il fixe le bord de l'eau. Je commence à regarder ce qu'il fait, mais je n'arrive pas à distinguer exactement ce qu'il a entre les mains, j'ai malgré tout l'impression que c'est un livre. Mon corps est comme figé, coincé dans une situation qui le met mal à l'aise mais qui en même temps le réconforte, je me sent bien en fixant ce beau jeune homme, je l'observe quelques minutes d'assez loin pour ne pas qu'il me remarque, je n'imagine même pas si il me reconnaissait il pourrait ce dire que je suis un simple malade mental qui je prend pas en compte la sécurité des autres, et il pourrait mettre un message sur les réseaux sociaux en racontant son vécu, je ne pourrais pas me défendre car tout ça serait vrai. Je pourrais simplement m'en aller, mais je ne sais pas pourquoi ce garçon me fascine.

Il se relève après de longues minutes et repart en direction de ce que je pense être chez lui, mais au lieu de m'arrêter de le suivre et de rentrer chez moi, je continue de le suivre jusqu'à ce qu'il s'arrête devant un immeuble, il fouille dans ces poches et en sort ces clés puis il rentre dans celui-ci. Ça ne m'est jamais arrivé, de suivre quelqu'un comme ça, je ne sais pas ce qu'il me prend j'ai presque l'impression de devenir fou, putain mais qui est ce mec et pourquoi j'ai envie de le voir comme ça. Je continue de fixer l'immeuble en regardant les étages s'illuminer petit à petit au fur et à mesure qu'il monte les marches, jusque a ce qu'il rentre chez lui, je le vois rentrer, car ses volets sont encore ouverts et que la lumière en sors. Il se dirige vers sa fenêtre et retire son haut, je vois que son dos est couvert par de nombreux tatouages, ce qui me crée une sorte de tremblement incompréhensible. Je cligne des yeux à plusieurs reprises puis je me recule en réalisant la scène que je suis en train de vivre. Je ne comprends pas, Archie qu'est ce qu'il t'arrive. Putain, ce n'est pas normal, je ne suis pas normal, il faut que j'arrête d'observer ce type, et en plus de ce que j'ai vu, c'est un fan. Je sors de la rue et je rentre chez moi le plus rapidement possible pour oublier et retrouver la femme que j'aime. Mais lorsque j'ouvre la porte, je vois ma copine assise sur le canapé du salon, elle me regarde les yeux remplis de larmes.

- Estelle ?

- Olivio, je suis tellement désolée...

- Il se passe quoi mon cœur ?

Je la vois baisser les yeux vers le sol, je me dirige doucement vers elle avec la peur au ventre de comprendre son regard, je la prends par les épaules et elle se dégage de mon étreinte. Son regard remonte vers le mien et elle me lance une phrase qui me fait exploser mon cœur.

- Je... Je ne t'aime plus, dit-elle.

- Attends, mais qu'est ce que tu me racontes, rétorquais-je. Ça fait 4 ans qu'on est ensemble, qu'on s'aime... Hier encore, tu me disais que j'étais l'homme de ta vie.

- Je sais Oli, me répond-elle avec un air désolé, mais je me suis rendu compte que je ne supportais plus t'es aller-retours en permanence lors des tournées. Que je ne me voyais pas finir ma vie avec toi et je ne pense pas que beaucoup de personnes pourraient le supporter.

Une peur me prend les tripes, une partie de moi est certaine qu'il y a quelque chose en plus qu'elle ne veut pas me dire, je sais que je ne suis pas la seule raison derrière tout ça. Mais comment lui faire avouer une chose que je sais déjà.

- Tu as rencontré quelqu'un d'autre, c'est ça ?

- Nan, je te le jure sur tout ce que j'ai de plus cher Olivio, il n'y a personne d'autre, personne ne peut changer ce que je ressens pour toi. Une partie de moi t'aimerait toute ma vie, mais je n'y arrive plus, il faut que l'on se sépare Archie. Je ne veux pas souffrir plus que ce que je souffre actuellement et je ne veux pas finir par te faire du mal sans le vouloir.

- Mais c'est exactement ce que tu es en train de faire Estelle, tu ne peux pas...

Elle ne me laisse pas le temps de finir ma phrase qu'elle se lève déjà, brisant le fragile silence qui s'était installé entre nous. D'un mouvement fluide, elle attrape la petite valise posée à ses pieds, ses doigts effleurant brièvement mon bras. Un regard traverse son visage, un regard que je n'ai jamais vu auparavant, rempli d'une tristesse infinie et d'une douleur insondable. C'est comme si un voile de brume s'était levé, dévoilant une facette d'elle que je ne connaissais pas, une facette cachée derrière un masque de stoïcisme et de force. Mon cœur se serre dans ma poitrine, écrasé par un sentiment d'impuissance et de désespoir. Je veux la retenir, lui dire que tout peut s'arranger, que nous pouvons trouver une solution, mais les mots restent coincés dans ma gorge, paralysés par la peur de l'inconnu. Je m'approche d'elle doucement, comme si je craignais de la briser par un geste brusque.

Elle ne me repousse pas, elle se laisse aller sur moi, cherchant inconsciemment un peu de réconfort dans cette dernière étreinte. Dans son silence, je peux entendre les cris de son âme en détresse. Chaque battement de mon cœur me rappelle la cruauté du destin qui nous sépare, nous arrache l'un à l'autre alors que nous sommes faits l'un pour l'autre. Je ferme les yeux, savourant la chaleur de son corps contre le mien, imprimant chaque instant dans ma mémoire comme un trésor précieux.

- Au revoir Olivio, j'espère vraiment que tu seras heureux, je te le souhaite.

Puis sans me laisser le temps de lui répondre elle pars, laissant l'appartement vide de toute autre présence que la mienne, mais avec son odeur flottant dans les airs, comme si elle avait fait exprès de vaporisé son parfum pendant des semaines. Sans que je ne m'en rende compte, les larmes commencent à couler sur mon visage, je pars sur le canapé m'asseyant à sa place puis prend mon téléphone et appelle mon frère. Lui seul pourra m'aider et me conseiller, je sais qu'il me répondra toujours peu importe l'heure.

- Allo frérot.

- Olivio ? Oula, il t'arrives quoi ?

- Elle m'a quitté, m'effondrerai-je,... Après 4 ans elle vient de me quitter.

- Ne bouge pas j'arrive tout de suite.

Je l'entend raccrocher et je m'effondre en larmes, pourquoi ce genre de chose m'arrive tout le temps.

Le StalkerWhere stories live. Discover now