𝐀𝐓𝐓𝐈𝐑𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐌𝐀𝐋𝐒𝐀𝐈𝐍𝐄.𝐓𝟏

Chapitre 26

⚠️ Tortures physiques ! Je vous conseille vraiment de sauter la scène de la torture si vous êtes sensibles ! Elle est beaucoup plus violente que les précédentes ! Pour aider ceux qui ne la liront pas, je mettrai l'émoji ''⚠️'' au début et à la fin de la scène.
Degré de violence : ++++

Mercedes

J'appuie brutalement sur le poignet de la porte et l'ouvre violemment, la faisant claquer contre le mur. Le bruit a été si fort que tout le monde s'est retourné pour me regarder.

C'est ce qu'on appelle une entrée fracassante, pensé-je avant de me mettre à rire sans aucune raison.

Je prends appui sur le poignet pour me maintenir debout. L'esprit embrumé à cause de l'alcool, je commence à marcher, titubant.

Argh, j'ai beaucoup trop abusé sur l'alcool mais je ne suis toujours pas satisfait.

-Chef ? m'appelle Risko. Vous avez besoin d'aide ?

-Non, fous-moi la paix, dis-je en tenant ma tête.

Je continue de marcher de façon incohérente mais je me rappelle soudainement qui je suis donc j'essaie d'adopter une posture correcte même s'ils ont dû s'apercevoir que je suis complètement bourré.

Elijah me tuerait à coup de couteau s'il était là.

-Nous avons attrapé l'homme que vous vouliez.

Je plisse les yeux pour voir la personne à terre mais au lieu de voir un homme, je vois Amaryllys à sa place. Elle est ligotée, la bouche fermée par un scotch.

-Qu'est-ce qu'elle fout ici ? demandé-je.

Ils s'échangent tous un regard, me prenant sûrement pour un fou. Mais je ne délire pas, c'est bien elle que je vois.

-Euh...chef, vous êtes en train de commettre une erreur. C'est Janisco qui est à terre.

Je regarde enfin mes hommes et vois une dizaine d'Amaryllys devant moi. Elle est partout dans la pièce, son regard fiévreux se pose sur moi et elle me sourit.

-Comment tu as fait pour te multiplier ? continué-je en regardant l'un de ses clones.

-Chef, mademoiselle Riesse n'est pas là, me rappelle Poïls.

Voilà que je me mets à délirer.

Je porte les gants posés sur la table à côté de moi, essayant de paraître lucide. Ensuite je m'avance vers l'homme à terre. Arrivé à sa hauteur, je m'accroupis à sa hauteur puis retire le scotch d'un coup, ce qui lui fait pousser un cri de douleur.

-Je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai une autre bouteille de vin à terminer donc parle rapidement, où se trouve mon fric ?

-Don Mercedes, dit-il apeuré.

Je saisis violemment la mâchoire au même moment où je fais un signe de la main pour qu'on le détache. Une fois libre, je cogne sa tête contre le carrelage dur, ce qui lui arrache un deuxième cri.

-Où se trouve mon argent ? répété-je d'un ton plus dur.

-Je ne peux pas dire, répond Janisco en pleurs.

J'entends mes hommes glousser derrière moi. Sa réponse me fait sourire.

-Tu ne peux pas dire ?

-N....non.

⚠️Je tends mon bras et saisis une pince. J'attrape sa main droite et ensuite, je lui coupe le pouce. Cette fois, Janisco hurle de douleur pendant que le doigt roule jusqu'à ma chaussure. Le trou se met à pisser le sang.