Chapitre 28

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Mercedes

Non, je ne finirai pas bourré. Je boirai intelligemment.

-Encore une autre dispute, à croire que vous ne pourrez jamais vous entendre, rétorque Aureliya en finissant lentement son verre. Eh mais va doucement avec l'alcool !

Je bois d'un trait, le verre de Martini en regardant les gars en face de moi en train de discuter.

-Cette fois était plus violente si on peut dire ça. Je faisais mes blagues sexistes encore une fois et ça a dégénéré par la suite. Je me suis emporté, je lui ai foutu une claque et voilà.

-Les blagues sexistes, je t'ai dit de ne pas en faire, Mercedes. C'est vexant de se sentir constamment rabaissé.

-Oui oui, j'essaie d'arrêter mais c'est plus fort que moi. Je fais ça mais je la respecte beaucoup. Franchement, j'ai beaucoup sous-estimé Amaryllys.

-Qu'est-ce qu'elle t'a dit pour te mettre hors de toi ?

-Rien, elle n'a rien dit. N'insiste pas, je ne te dirai pas.

-Tu ne m'as jamais caché les choses...

L'odeur du café que Mariia a fait remplit le salon. Jasiel, lui, ne cesse de se frotter le bras comme s'il n'allait pas bien. Sa réaction me fait arquer un sourcil. Azarel est carrément en train d'embrasser trois filles en même temps. Itzel a préféré deux filles et Elijah lui...est en train de discuter avec sept filles.

Pendant que j'y pense, il faut vraiment que je me tape des filles.

-C'est vrai mais il y a certaines choses que je ne veux pas que tu saches et ça, encore moins. C'est pour ta santé mentale que je fais ça. Plus tu n'en sais rien et plus tu vis mieux.

-Ryllys me le dira.

-J'en doute très fort. Enfin...on ne sait jamais avec elle aussi.

Elle lève la main pour attirer l'attention du portier pendant que je me sers un autre de Muscat.

J'aime boire et fumer, ce n'est pas de ma faute.

Je la regarde chuchoter quelque chose à l'oreille du portier puis il part. Quelques minutes plus tard, le portier descend et s'approche de nous de façon distinguée.

Le seul qui n'a pas peur de nous.

-Excusez-moi, mademoiselle Castellani, mademoiselle Riesse n'est pas dans sa chambre.

Jasiel relève la tête en plissant le front.

-Comment ça ? C'est là-bas que je l'ai laissé, intervins-je.

-Sa valise n'est pas là, je pense qu'elle est partie, monsieur.

-Sa valise n'est pas là !? répète Itzel en se levant.

L'alcool que je buvais a soudainement un goût amer dans la bouche.

Partie...

-Tu es têtue, Amaryllys, soufflé-je en buvant. Beaucoup trop têtue, je n'aime pas ça. C'est la seule chose que je lui ai déconseillé de faire si elle ne voulait pas que je m'énerve contre elle.

𝐀𝐓𝐓𝐈𝐑𝐀𝐍𝐂𝐄 𝐌𝐀𝐋𝐒𝐀𝐈𝐍𝐄.𝐓𝟏Donde viven las historias. Descúbrelo ahora