Dans les airs.

Hangman x Rooster.

Rooster- Putain !

Le grand châtain gémissait sous les coups de reins du blond, se faisant prendre sur son lit avec énergie.

Un sex friend, le meilleur compromis pour Hangman. Le cul sans la contrainte d'un couple.

Et il s'avérait que le blond avait posé son dévolu sur le cher et tendre Rooster, beau, grand, châtain et musclé, autrement dit celui qui avait tout pour lui.

Chacun des deux aimait ces soirées à baiser, sans se soucier d'autre chose, simplement de savoir qui était le meilleur coup, atteignant des orgasmes toujours plus intenses.

Puis chacun repartait de son côté, ne dormant jamais ensemble par "sécurité", comme aimait le dire Hangman, même si c'était plus pour se protéger lui-même.

Phoenix- Pourquoi tu ne lui dis pas que ça te fait du mal ?

Rooster- Parce que je le connais et s'il l'apprend alors, il ne voudra plus qu'on couche ensemble.

Phoenix- Ok c'est un bon coup, il te suce super bien, mais tu en souffres à chaque fois Brad.

Rooster- Je sais. Dit-il finalement avec abandon, baissant la tête tandis que la main réconfortante de son amie venait lui caresser doucement le dos. Mais putain, j'ai pas envie de le perdre. En dehors du cul, ce sont surtout des moments où il est rien qu'à moi, je peux l'avoir entier juste pour moi.

Phoenix- Je sais et je sais que c'est compliqué. Mais si tu continues, tu vas juste réussir à te détruire.

Puis sans plus de discours, elle prit tendrement son ami dans ses bras.

Ce soir, comme chaque soir, ils se retrouvèrent dans une chambre, aujourd'hui celle de Rooster, pour une nouvelle partie de jambes en l'air toujours aussi intense que les autres.

Hangman surplombait le corps allongé et nu de son partenaire de sexe, s'empêchant de l'écraser grâce à ses avant-bras positionnés de part et d'autre du corps du châtain, tandis qu'il le pénétrait avec intensité, les yeux clos, le faisant grogner à chaque nouveau coup de rein.

Rooster- Oh putain là Hang, oh ouais. Gémit-il alors que le blond accélérait.

Rooster- Putain ce que je t'aime quand tu fais ça.

Instantanément, le blond stoppa ses pénétrations et ouvrit les yeux pour regarder avec insistance le châtain.

Hangman- T'as dit quoi là ?

Rooster- Rien de spécial.

Hangman- T'as dit que tu m'aimais.

Rooster- Quand tu me prenais comme ça. C'est une expression Hangman sérieux. Dit-il avec agacement, bougeant son bassin pour tenter de faire oublier au blond ce qu'il venait d'entendre et de recommencer ce qu'ils avaient arrêté.

Le blond le regarda encore quelques instants dans les yeux, tentant d'y desceller quelque chose, avant de reprendre ses mouvements de hanches.

Seulement, ce fut au tour du châtain de se plonger dans ses pensées.

Oh moins ç'avait eu le mérite d'être clair, le blond ne voulait pas de lui autrement que comme un simple plan cul histoire de baiser avec autre chose que sa main droite.

À cette pensée, le châtain sentit les larmes monter, réalisant que le blond n'en avait rien à faire de lui, qu'il ne comptait pas plus que ça à ses yeux et qu'il couchait sûrement avec d'autres quand l'occasion se présentait. Après tout, ils n'avaient jamais mis de règles entre eux hormis celle de ne pas dormir ensemble.

Alors, il posa ses mains sur les épaules du blond afin qu'il s'écarte de lui, le faisant froncer les sourcils tandis qu'il se retirait.

Hangman voulut lui demander ce qui n'allait pas pour qu'il réagisse ainsi, s'il avait fait quelque chose de mal, s'il lui avait fait mal, mais le châtain se contenta de lui tourner le dos en remontant le drap sur son corps nu, plongeant son visage dans son oreiller.

Hangman- Roo ça va pas ?

Rooster- Si très bien, mais je suis fatigué. On remet ça une prochaine fois.

Malgré l'air détaché qu'essayait de prendre le châtain, Hangman entendait très bien à travers sa voix, faisant des trémolos, que quelques chose n'allait pas, qu'il lui avait peut-être fait mal.

Hangman- Roo tu es sûr que tout va bien ? Je peux sûrement faire quelque chose pour toi.

Rooster- Au revoir Seresin.

Outch, le nom de famille faisait mal. Il ne savait pas réellement pourquoi, mais il venait de recevoir un pincement au cœur.

Le blond se contenta alors de baisser la tête et de ramasser ses affaires une par une, n'ayant pas envie de quitter sa chambre trop rapidement, puis les remis doucement dans le calme avant de se lever et de saluer une dernière fois le châtain.

Or, lorsqu'il allait passer la porte, il entendit un sanglot s'échapper de sous la couette et il ne put s'empêcher de lâcher ses chaussures des mains pour venir au chevet du châtain.

Hangman- Je savais qu'il y avait quelque chose. C'est ma faute. Je t'ai fait mal, c'est ça ? Je t'ai forcé sans même m'en rendre compte ? Putain, je suis vraiment un connard, je te demande pardon Rooster. Dit-il paniqué face au visage baigné de larmes de Rooster.

Rooster- Non je... tu m'as pas fait mal. C'est juste que je veux plus faire ça.

Hangman- Faire quoi ?

Rooster- Nous deux, coucher ensemble, je veux plus.

Le cœur du blond se serra, il ne voulait pas ne serait-ce qu'envisager d'arrêter ce qu'il faisait avec Rooster, c'était trop bon pour que ça prenne fin, c'était trop bien pour Hangman de sentir le plus vieux près de lui, à lui seul pour quelques instants.

Hangman- Pourquoi ça ?

Le châtain prit le temps de reprendre sa respiration avant de parler.

Rooster- Parce que ça me fait trop mal. Je t'aime putain et toi, tu t'en fous et ça me fait trop mal.

À cet instant, le blond comprit. Il comprit que c'était réciproque.

Lui qui avait proposé ce marché à Rooster, car il savait qu'il ne voudrait jamais rien de plus avec lui, découvrait enfin que ses sentiments étaient partagés.

C'est pourquoi, sans plus de réflexion, il vint prendre le visage de son rival entre ses mains et l'embrassa longuement, lui exprimant tout son amour.

Hangman- Je t'aime aussi Bradley putain. Dit-il avant de l'embrasser de nouveau, déposant une multitude de baisers sur son front, ses joues, son nez, ses lèvres et sa moustache.

Rooster retrouva le sourire tandis que le blond essuyait ses larmes. Alors, il l'aimait lui aussi. Ils allaient enfin pouvoir dormir dans le même lit, s'embrasser à longueur de journée et coucher ensemble n'importe où, bien que ce dernier point était déjà d'actualité.

Rooster- Donc tu restes dormir avec moi ce soir ?

Hangman- Comme si tu pensais vraiment que j'allais m'en aller. Même avec un coup de pied au cul, je ne bougerai pas d'ici. Dit-il avec le sourire en retirant de nouveau ses vêtements.

Rooster- Très bien et alors que dirais-tu d'autre chose au cul ?

Hangman- Là tu m'intéresses.