Yuei. Le lycée de l'élite des héros. Là où chaque collégien qui souhaite devenir un héros rêve d'aller.
Hamasaki Akina réalisa donc son rêve et y alla. Malheureusement, peu après la rentrée dans le prestigieux lycée, les problèmes commencent pour Ak...
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Akina regarda son bento, l'appétit coupé par son horrible matinée. À la fin du cours de physique, leur professeure avait décidé de les coller deux heures pour présence dans les couloirs et retard. Et ça n'était pas terminé. Au cours suivant, le professeur avait dû la reprendre à plusieurs reprises car elle demandait de l'aide à ses voisines. Izuku, assis en face d'elle, était inquiet de la voir ainsi.
« Ça ne va pas ? Tu regardes ton bento avec cette triste tête.
- Non, ça ne va pas. J'ai passé la pire matinée qui soit, et ce soir, je vais avoir des problèmes avec mes parents ! Et Daisuke ? N'en parlons même pas ! Il va rajouter une couche, comme toujours. Du coup je vais être privée de repas, et demain, comme je vais me lever en retard, comme toujours, je n'aurai pas le temps de prendre un vrai petit déjeuner !
- Calme toi, lui intima Izuku. Tu sais que ça n'apportera rien si tu paniques ?
- Je sais. Mais je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Bon, je rentre chez moi, tu peux dire aux profs que je ne me sentais pas bien et que je suis rentrée ? J'aurai au moins passé une après-midi passable. »
Akina se leva, prit son repas, se dirigea vers la porte, et passa près du siège de Katsuki, qui lui fit un croche-pied. Elle tomba par terre, son bento étalé au sol. Izuku se leva et courut vers Akina, mais fut arrêté par les « amis » de Katsuki. Ce dernier s'avança vers Akina, qui était toujours au sol. Il se baissa et lui murmura à l'oreille.
« Ça, c'était pour tout à l'heure, la nerd. Ne me cherche plus, c'est assez clair pour toi ? »
Akina, les larmes aux yeux, se leva et courut le plus loin possible du collège.
Lorsqu'elle arriva devant sa maison, elle hésita à rentrer. Akina décida de ne pas entrer, ses parents se poseraient trop de questions. Elle dut aller plus loin qu'elle ne le pensait, car elle se retrouva en ville. Ses jambes s'effondrèrent, et elle se retrouva au milieu du trottoir, à pleurer. Les gens la regardaient, mais ne faisaient rien pour l'aider, savoir ce qui n'allait pas et pourquoi elle pleure. Espèces d'imbéciles ! Vous l'êtes tous, en ne faisant rien, à me regarder pleurer. Je sais ce que vous vous dites, "Tiens, cette pauvre gamine est en train de pleurer. Mais bon, je dois ab-so-lu-ment rentrer pour me mettre devant la télévision ! C'est beaucoup trop important, comparé à elle", vous vous dites ça, hein ? J'en suis sûre.
« Hé, ça ne va pas ? »
Akina leva la tête, et découvrit une jeune fille accroupie devant elle. Elle avait les cheveux bruns qui arrivaient aux épaules. Les yeux marrons, qui ressemblaient beaucoup à ceux de Izuku. Elle portait un uniforme, mais Akina n'arrivait pas à savoir de quel établissement.
« Pourquoi tu pleures ? Lève-toi, et viens avec moi, dit l'inconnue d'un air jovial.
- Mais... D'accord. »
Akina essuya ses larmes, se leva et prit la main de cette inconnue, qui l'emmena dans un parc.
« Mais... Comment tu t'appelles ? Tu m'as prise et m'a emmenée ici sans te présenter.
- Oh, ah bon ? Désolée ! Je m'appelle Ochako Uraraka. Mais appelle-moi Ochako ! Et toi ?
- Je m'appelle Hamasaki Akina, enchantée. C'est quoi ton alter ?
- Gravité zéro, tout ce que je touche perd sa masse et sa gravité, du coup ça flotte ! Le tien c'est quoi ?
- Hem... Water Wave. Je peux manipuler de l'eau pour en faire ce que je veux, mais il me faut un minimum d'eau dans les 150 mètres alentours, sinon ça ne marchera pas.
- Wow ! s'exclama Ochako. Impressionnant ! Tu as un alter hyper puissant !
- M... Merci ! »
Mais Akina lui avait caché quelque chose: elle a un deuxième alter, nommé Flower. Elle peut faire pousser plein de végétaux, tant qu'elle les connaît. Mais elle avait décidé de ne rien lui dire car elle avait été harcelée plus jeune.
Le téléphone d'Akina sonna, elle regarda qui l'appelait. Kaede Hamasaki ; maman♡︎vous appelle. Sa mère. De toute évidence, Izuku avait dû dire aux profs qu'elle était rentrée, et ils avaient appelé ses parents, qui l'avaient appelée. Elle regardait son téléphone sonner, l'envie de répondre absente.
« Tu ne réponds pas ? demanda Ochako.
- Non, répondit Akina. J'ai demandé à un ami s'il pouvait dire à notre professeur que je rentrais chez moi, et apparemment c'est remonté aux oreilles de ma mère.
- Akina, tu sèches les cours ? Tu ne devrais pas, tu sais.
- Je sais tout ça. Mais déjà que j'ai passé la pire matinée qui soit, je voulais au moins passer une bonne après-midi. Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je n'ai pas cours cet après-midi exceptionnellement.
- Oh. Ça doit être cool.
- Oui... Sinon, qu'est-ce qui s'est passé pour que tu passes une si mauvaise matinée ? » demanda Ochako.
Akina lui raconta tout ce qui s'était passé dans la matinée, en évitant de dire à propos des monstruosités que Katsuki dit à Izuku. L'envie de continuer à pleurer était devenue plus forte, mais elle se sentait mieux.
« Oh... Je suis désolée d'entendre ça. Tu vas à quel collège ? Personnellement, je vais à Rosaryu.
- Je suis à Orudera... Mais, pourquoi... Pourquoi tu m'as aidée ?
- Tout simplement, parce que je déteste voir autre chose que de la joie sur le visage des gens, dit Ochako en souriant. D'ailleurs, c'est pour ça que je veux devenir une héroïne !
- Oh... » Akina s'essuya les yeux pour chasser les larmes. « Bon, je pense que je vais rentrer chez moi. Merci, Ochako.
- De rien. Espérons qu'on se revoie vite !
- Au revoir ! »
Sur ce, Akina partit en direction de sa maison la boule au ventre. Je me demande ce qu'ils ont fait, cet après-midi. Je devrais peut-être attendre Izuku ? Pour savoir comment ça s'est passé. Un téléphone sonne. Kaede Hamasaki ; maman♡︎vous appelle. Non, je ne devrais pas prendre plus de retard que ça. Akina décrocha, et la voix énervée de sa mère sortit du haut-parleur.
« Hamasaki Akina ! cria sa mère. J'exige des explications de pourquoi tu n'es pas en cours maintenant !
- M-Maman... je peux tout t'expliquer à la maison, je rentre...
- Tu as intérêt ! En attendant, pas de dessert ce soir ! »
Bip. Kaede coupa la communication.
« Elle ne m'a pas privée de repas, c'est déjà ça » marmonna Akina en rangeant son téléphone.
