Yuei. Le lycée de l'élite des héros. Là où chaque collégien qui souhaite devenir un héros rêve d'aller.
Hamasaki Akina réalisa donc son rêve et y alla. Malheureusement, peu après la rentrée dans le prestigieux lycée, les problèmes commencent pour Ak...
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Akina fit tomber son téléphone. Elle le récupéra, s'excusa auprès de la femme et la prévint qu'elle se rendait à l'hôpital.
Elle s'habilla, se fit sa queue de cheval en laissant sa mèche tomber devant ses yeux. Elle sortit dans le salon, il y avait des gens de sa classe.
« Hé Akina ! Tu vas où ? lui demanda Eijiro.
- Salut. Je vais faire un tour, je reviendrai vite », dit Akina en se dirigeant vers la sortie.
Sans lui laisser le temps de répondre, Akina sortit et courut jusqu'à l'hôpital où était sa mère.
Une fois arrivée au guichet, elle demanda la chambre de sa mère, et une infirmière lança un regard désolé vers Akina avant de l'amener vers la chambre de sa mère.
« Je suis vraiment désolée, mais elle a perdu toute mémoire », s'excusa l'infirmière.
Akina, choquée, regarda sa mère, assise sur un fauteuil roulant. Elle avait ses longs cheveux bruns lâchés, tombant sur sa tunique blanche. Ses yeux étaient vides. Elle regarda Akina, avant de prendre un air apeuré.
« Salut, tu te souviens pas de moi ? balbutia Akina en s'approchant de sa mère.
- Bonjour mademoiselle. Navrée, mais non... Vous êtes très jolie. Puis-je connaître votre nom ?
- Bien sûr...» Akina retint ses larmes de couler. « Tu peux m'appeler Akina. Akina Hamasaki.
- Hamasaki ? C'est mon nom de famille ça ! s'écria Kaede, surprise. Aurions-nous un lien de parenté ?
- Un truc du genre, marmonna Akina. Je te laisse, je dois retourner au lycée. À bientôt. »
Akina fit volte-face et sortit de la pièce. Elle s'écroula contre la porte et commença à pleurer.
« Mademoiselle, vous savez, il y a une chance très faible que votre mère recouvre sa mémoire...
- Taisez-vous, je vous en supplie...
- Très bien. Le personnel est là si besoin. »
L'infirmière s'éloigna et laissa Akina à son sort. Tch, me revoilà à pleurer... Allez, Akina, tu as vécu pire ! Elle essuya ses larmes, et sortit de l'hôpital pour retourner au lycée. Ignorant ses camarades, elle se rua dans sa chambre et laissa ses larmes couler.
Putain de merde ! T'es même pas capable de protéger ta mère, ni ton frère, et voilà le résultat ! T'es vraiment pathétique, Akina... dit une voix dans la tête d'Akina. Mais tu devrais engager un détective privé, et régler cette affaire une bonne fois pour toutes.
Akina composa un numéro.
Tut. Tut. Tut. Quelqu'un décrocha.
« Détective privé, que puis-je faire pour vous ? dit un homme de l'autre côté du téléphone.
