04. Faisons la fête

7.2K 293 76
                                    

Quelqu'un est entré chez moi ! Et ce n'était pas ma tante ! Putain ! L'idée m'obsède pendant tout le trajet jusqu'à Ajaccio.

Nous sortons de la voiture pour entrer dans la sublime maison de Carla-Marie qui est toute proche de la plage. Matteo passe son bras sur les épaules de celle-ci. Elle attrape son poignet et lui tord.

- Garde les mains dans tes poches ! s'exclame Carla-Marie. Sinon tu sais qui te les coupera.

- T'es vraiment pas drôle, rit-il. Liv, fais attention à cette fille, elle est sous haute protection.

- Comme ça ?

Carla-Marie donne un coup de coude à Matteo qui rigole. Elle lance les clés à ma cousine. Nous entrons dans la maison. Je ne sais même pas si on peut dire que c'est une maison, c'est plutôt une villa. Comment peut-elle avoir une telle maison ?

Je suis subjuguée. Carla-Marie reste avec moi, alors que les autres sont parties s'installer dans les chambres.

- Ne l'écoute pas, Matteo est un peu con. On lui pardonne tout parce qu'il est beau.

- C'est vrai. Qu'est-ce qu'on va faire cet après-midi ?

- Te trouver un sublime bikini pour commencer et bronzer nos fesses au soleil.

Je suis super contente. Elle m'emmène dans une chambre, la sienne, je suppose puisqu'il y a des affaires partout. Sa chevelure brune brille et elle est parfaitement coiffée, on est loin de mes cheveux bouclés très souvent désordonnés.

Elle me lance un bikini noir. Autant dire que je serais à moitié nue en portant ça. Cependant, il faut tester de nouvelles choses.

- Tu seras magnifique comme ça. Oh ! Et avec cette robe de plage, tu vas presque me rendre jalouse.

- T'es trop gentille.

- Une fois sur deux, dit-elle. En temps normal, je suis une garce.

- Je tâcherais de m'en souvenir.

Nous nous changeons dans sa chambre pour mettre nos tenues de plage. Je me regarde dans la glace. C'est vrai que ça me va bien. Je suis sublime.

Carla-Marie me montre ma chambre, elle est juste à côté de la sienne. Il y a une porte fenêtre qui donne sur le jardin. C'est trop bien.

- Merci, Carla-Marie.

- De rien. On va s'amuser. Ah oui ! Petite info ! Si tu vois des gars entrés dans la maison, ne t'affole pas. J'ai des amis qui viennent souvent.

- Ok.

J'entends Bianca crier dans le couloir, elle veut qu'on parte maintenant. Alex débarque dans ma chambre.

- Wow Liv ! Je savais que tu étais belle, mais là, je suis amoureux.

- Monsieur Alex, prévient Carla-Marie, ne vous approchez pas trop d'elle. Elle est trop précieuse.

Alex lève les mains en l'air. Nous partons tous ensemble. Carla-Marie me demande de l'attendre, elle entre dans une chambre, puis revient avec un livre en main. Elle me le donne, c'est Bérénice de Racine.

- Je crois que tu as oublié ton livre chez toi. Donc en voilà un autre, dit-elle, pour t'occuper sur la plage.

- C'est trop sympa, merci. Est-ce que tu lis ?

- Non, pas du tout. Mais mon ami a une lubie bizarre depuis quelques années, lire des livres.

Je ris en voyant sa grimace. Nous partons à la plage.

Tout l'après-midi, je m'éclate avec mon groupe « d'amis ». Bianca déborde d'énergie. J'assiste à un match de rivalité entre ma cousine et Carla-Marie qui cherchent à obtenir toute l'attention des garçons. J'en pleure de rire.

LUCCIANI (sur Amazon)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora