11. Patins à lames

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*Trigger Warning: viol*

...

Son cœur s'était arrêté à ce moment là.

Aucun son n'avait été émis.

Elle n'en n'avait plus la force.

...

Hélène
Novembre 2017

John frappa encore et encore contre ma porte.

Je l'entendais, ivre, me chuchotant d'ouvrir la porte ou alors c'est lui qui le ferait.

Je luttais, derrière ma porte mon ancienne lame de patin à la main.

J'attendais.

Qu'il ouvre la porte par lui-même.

J'étais quasiment sûre qu'il n'aille pas jusqu'à là, car il était trop ivre pour se rendre compte de quoi que ce soit, mais ses menaces me prenaient aux tripes.

J'ai soudain eu envie de vomir, de dégoût et de peur.

Il me faisait peur.

Et maman ne voulait pas ouvrir la porte.

Elle. Ne. Voulait. Pas. M'aider.

Alors je suis remontée en courant dans ma chambre mais John a essayé encore et encore de pénétrer dedans.

Je n'ai pas eu de chance cette fois ci.

Il a ouvert la porte, me laissant bouche bée face à son corps à l'encadrement de la porte.

- Tu n'as pas attendu ton cadeau mon chat...

J'ai voulu hurler mais tu m'as dit de me taire. Je l'ai fait, car je suis trop faible face à toi.

Tu t'es approché et j'ai brandi la lame sur ton torse pour ne pas que tu approches. Tu as ri.

- Tu penses me garder éloigner avec ça mon chat...Je te pensais plus intelligente, dans tes lettres tu me disais que tu m'aimais...Ce n'est plus le cas ?

Je ravale mes larmes d'angoisse.

Je t'en prie maman ouvre cette porte, j'ai besoin de l'aide de ma maman...

- Dommage mon chat, je ne suis pas assez ivre pour oublier nos parties de plaisir...

J'ai ravalé un haut de cœur et j'ai continué à lui pointer la lame dessus.

- Désolé mais moi je n'ai pas le temps d'attendre que tu finisses tes caprices Hélène. J'ai assez attendu. Je me faisais chier en prison pendant que toi tu faisais mater et prendre en photo quasiment nue. Putain si tu savais dans quel état tu m'as mis quand j'ai appris ça...Tu as tellement grandie...

J'ai reculé, cherchant mon téléphone dans ma poche mais je le vois sur mon lit, juste à côté de mon oreiller.

Prouesses d'AntanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant