Dans ce monde absurde, j'ai l'impression d'avancer à contresens Tandis que la population se déplace en une masse informe vers la direction opposée. les questions fusent sans cesse, elles ne me laissent aucun répit, Si bien que j'ai la sensation d'étouffer. Parfois, le mal est trop fort pour un si petit corps. tantôt submergée par les émotions, puis parfois si vide, que je donnerais tout pour ressentir ne serait-ce qu'une once d'émotion. je ferme les yeux pensant pouvoir rêver à autre chose. Puis les pensées arrivent si violemment que je prends la fuite, la nuit quand tout le monde dort paisiblement, Le temps de profiter du silence, regardant le ciel oragé ou étoilé, admirant les ombres en forêt les nuits d'été, ou les bokehs colorés les nuits pluvieuses. Assise à contempler la lune. Et le temps d'un court instant, dépourvue de pensées parasites se nourrissant de ma déchéance, je profite de cette envoûtante douceur.