Mais au milieu des nuits, s'éveiller! Quel calvaire, rempli de chimères. Songeant, sinistre et seule, quand tout le monde dort, seule dans la nuit, sans un bruit ! Soudain, ma pensée entre au dormant cimetière. Certes, il faut que tu sois un démon bien têtu, Pour venir m'éveiller toujours quand le jour se couche! Je t'en prie, aie un peu de raison. Il fait encore nuit là, laisse moi un temps de répit. Regarde, j'ouvre les yeux puisque cela te plaît. Les Penseurs subissent ta loi. Pas la moindre lueur, plongée dans l'obscurité. Va-t'en ! Je t'en prie ! Tu continues de m'étreindre, tu me retiens. Nul moyen de lutter, et tout revient alors. Tout resurgit telle une tempête. Nous, rêveurs nocturnes en proie à l'esprit sombre, Gravir le dur sentier de l'endormissement, Poursuivre la lointaine et dure volonté de se laisser aller dans les bras de Morphée.
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