Saisie par l'insomnie
D'une nuit trop noire,
Je pleure doucement.
Comme ligotée
Par un sanglot étranglant.
Plongée dans un néant insipide,
Ravagée par mes nuits remplies d'insomnies.
Inexorablement, elle me rend vulnérable.
Pris dans ces tentacules maléfiques,
d'ombres mélancoliques.
Le temps qui s'écoule indéfiniment
Laisse derrière lui des traces de tourments.
Et m'accompagnant d'un silence
morbide et ténébreux.
Je voudrais sortir de cette torpeur.
Affaiblissant mon esprit d'une évidence imparable.
