Tu sais parfois, je fais de l'anxiété. Je me mets à réfléchir contre mon gré. Mon cerveau fuse, les pensées n'arrêtent pas de défiler. Elles envahissent tout mon être. Ça fait cinq heures que je suis censée dormir, mais dès que je ferme les yeux, Ça ouvre une porte, une porte dans mes pensées, puis une autre, puis encore une autre, à n'en plus finir. Et les pires monstres en sortent. Et ils se mettent à hurler. Comme submergée, je sens mes muscles se contracter, mon cœur qui s'accélère, mes oreilles qui se bouchent. C'est comme s'ils prenaient vie et venaient m'entrelacer, S'enchaînant autour de moi en serrant de plus en plus fort, jusqu'à m'oppresser complètement. Je lutte de toutes mes forces pour m'en défaire, pour penser à autre chose. Mais quand une pensée parasite me lâche, c'est parce qu'une autre plus forte l'arrache du devant de la scène. Parfois, ça dure jusqu'à l'aube, voire même plus encore. Et quand je finis enfin par arriver à m'en défaire, je sens qu'elles sont tout prêt, comme une ombre qui rôde autour de moi. À toi, ma plus vielle et cruelle amie. Insomnie.
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
