The Six Boy

Chapitre 37

PDV de Weeley

Bip, Bip ...Bip, Bip, Bip

Encore ce même bruit désagréable qui me tape les tympans, mais je me sens agréablement légère.

Mes paupières arrivent à se décoller malgré leur lourdeur, maintenant je distingue un peu plus clairement l'endroit dans lequel je suis.

Je sens quelque chose de chaud sur ma main, j'oriente alors mon regard sur ce point et arrive à distinguer une main puis deux. Ma vue n'est pas totalement claire, la lumière blanche m'éblouit, mes paupières clignotent, ma vision est trouble.

Les machines, un lit, la perfusion, mes bras, mes jambes, et mes...parents.

"-Papa... maman..., dis-je dans un souffle presque inaudible

Ma mère est debout à tenir ma main dans la sienne, elle laisse couler quelques larmes

-Oh Ma chérie ! Tu es enfin réveillé, me dit-elle en passant sa main sur ma joue

-Maman pourquoi tu pleures ? Dis-je toujours faible

Mon père arrive lui aussi et il prend mon autre main

-Tu te sens bien, ma chérie ? continue mon père inquiet"

Je ne comprends pas trop la situation. Je me sens légère mais cette sensation disparait rapidement, laissant place à des sortes de picotements désagréables dans mes jambes et des douleurs aux bras.

Je remarque aussi que l'un masque à oxygène a été posé sur mon visage. Je le touche n'aimant pas cette sensation de renfermement

"-Je... enlevez moi ça.

Mon rythme cardiaque s'accélère doucement. Je regarde mes parents qui me tienne tous les deux la main

-On ne peut pas ma chérie, pour l'instant il faut que tu te calmes, dis ma mère

-La technique de la respiration, n'oublie pas, dis mon père

Je ferme les yeux et inspire profondément et expire plusieurs fois, je sens mon rythme cardiaque se réguler

-Où est-ce que l'on est ? Demandai-je alors

-On est à l'hôpital. Tu as eu un accident, tu t'en rappelles ?

Des mini flashbacks refont surfaces mais rien de concrets

-Je n'aurais jamais dû te laisser sortir toute seule, dis ma mère au bord des larmes

Je lui ressere la main avec le peu d'énergie que j'ai et lui dit

-Je préfères me voir ici que toi maman.

-Ne racontes pas n'importe quoi, je mourrais pour mes enfants s'il le faut alors, ne dis pas ça"

Elle dépose un baiser sur mon front et me caresse les cheveux comme à son habitude. Je me retourne légèrement vers mon père qui est debout à me regarder tout souriant

"-Je suis là depuis combien de temps ?

-Ça va faire six jours, me répond mon père

-Quoi ?!

Cinq jours que je suis allongée dans ce lit à ne pas bouger, presque qu'une semaine. Mon hygiène corporelle doit être au plus mal, dégoutant.

-Faut pas faire cette tête ma louloute. C'est mieux que cinq mois ou encore cinq ans ?

-Oui, ben quand même"