~ Chapitre XXIII ~

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PDV ANDY•

C'est une vraie horreur de voir ce que j'ai sous les yeux présentement. J'ai envie de tout démolir, tout saccager ce qui se trouve dans cette foutu pièce. Comment peut-on être aussi immoral? Comment peut-on vouloir le mal d'une personne à ce point? Mais le pire de tout, c'est de se sentir impuissant face à ce qui se déroule. Je cri sans cesse que c'est assez, que j'ai compris et que je préfère qu'il me tue, là, maintenant, plutôt que de me laisser endurer une chose pareille. Les hommes se tordent de rire, jusqu'à ce que la scène ne s'arrête enfin. Je suis dégouté. Non seulement par ce qu'il m'a fait endurer pendant les derniers trente minutes, mais aussi par ce qu'il vient de faire. Dana se retrouve sur le plancher, la lèvre en sang et le corps cloué au sol. Je suis horrifié. La voir souffrir comme ça, à ce point, est la pire chose que je peux ressentir. Un homme s'approche de moi, toujours en riant.

- Très bien, alors. On pourrais te tuer quand même, mais puisque nous n'avons qu'une parole, nous allons te laisser partir.

- Moi: Et Dana?

- On va la garder un peu avec nous. Question de savoir ce qu'on va faire d'elle.

- Moi: Elle a fait ce que vous vouliez! Laissez-la partir maintenant.

- Ce n'est pas si simple. Tu sais, elle s'est donné pour toi, elle a dit qu'elle ferait tout ce qu'on lui dirais si on te laissais partir, alors on te laisse aller. Mais elle, elle reste ici. On a pas fini avec elle.

- Moi: Quoi?! Mais ça fait une éternité que vous...

- Ta liberté n'a pas de prix pour elle, alors ta gueule et va-t'en, avant qu'on ne change d'avis et te tue. Tout ce qu'elle a fait, elle l'aurait fait pour rien.

Je ne reviens pas de ce que Dana a fait pour moi. Je n'aurais jamais dût la laisser entrer dans ma vie. Enfin, la forcer à entrer dans ma vie. Je me sens comme le pire des idiots. Je ne croyais pas qu'elle tenait à moi à ce point. Si j'avais su que ça allait finir comme ça, je n'aurais même pas été chercher cette foutu clé dans sa chambre. Vince n'aurait jamais su que c'était elle qui l'avait et tout se serait terminé comme ça. Personne n'aurait eu l'argent. Mais à ce moment, je me foutais de l'embarquer dans mes histoires. Je me foutais de ce qui pouvais bien lui arriver, elle ne comptait pas pour moi. Jamais je ne me serais douté qu'aujourd'hui, je serais prêt à tout pour la sortir de ce pétrin. Je n'imagine même plus ma vie sans elle. J'espérais vraiment pouvoir rester amis avec elle, mais elle semble plutôt vouloir s'éloigner de moi. Et je comprend ce choix. À la minute où je la sortirai de cet enfer, je la laisserai partir. Elle pourra continuer sa vie sans moi. Elle m'oubliera et trouvera quelqu'un de mieux pour elle. Quelqu'un qui ne la fera pas souffrir, et qui l'aimera comme il se doit.

L'un des hommes me prend par le bras et commence à me trainer vers la sortie. Je le repousse et reste assis sur la chaise, l'écran toujours allumé.

- Tu me dis ce que tu fous?
- Moi: Je ne sors pas d'ici tant que Dana ne sera pas saine et sauve, dehors de cet endroit.
- T'es un vrai malade.

Il s'éloigne de moi et chuchote quelque chose à l'un des hommes. Je ne parviens qu'à comprendre quelques bribes de conversation. Vrai malade...n'importe...l'aurait fait...fou de rester...il refuse de...elle a de la chance...salope... Je fais de gros yeux au mec qui vient de dire le dernier mot. Il parle de Dana là? Il sort de la pièce et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je le vois apparaitre dans l'écran.

La clé du destinDove le storie prendono vita. Scoprilo ora