LES ALLIANCES FAMILIALES

[[ #CHAPITRE 5 ]]

****LES ALLIANCES FAMILIALES****

CHAPITRE 5

Lorsque j'arrive, je jète mon sac sur le canapé.

Je suis plus du tout vénère. Au contraire, ça m'a fait trop rire de voir la tete de Yanis quand il a reçu le coup.

Na beti ye¹ bien bien. Donc je me sens mieux.

¹Je l'ai tapé

SORAYAH : Qu'est ce qui se passe ?

- Tuna nga nini²?
²Demandes moi quoi ?

SORAYAH : Nini³ ?
³Quoi ?

- J'ai vu le père de Zephaniah.

D'un coup, j'ai senti de la peur en elle.

- Pourquoi t'as peur ? C'est bon, je l'ai corrigé comme il le fallait. Na be-

Elle ferme les yeux et s'agenouille.

SORAYAH : Dieu aide moi. Protèges ton enfant. J'ai été ignorante mais aujourd'hui je suis avec toi. Epargne moi, bon Père.

- T'as fini ? Bref, je savais pas qu'il était riche.

Elle se relève et s'asseoit.

SORAYAH : Il est pas riche. C'est sa famille qui est riche. Il profite de l'argent.

Sorayah fond en larmes.

J'ai trop de peine. Elle a été naïve, la pauvre.

Un peu comme moi.

Je lui fais un câlin.

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- 🎶ZEZE, ZEPHANIAH, MUANA YA SORAYAH⁴, ZEPHANIAH 🎶

⁴L'enfant de Sorayah

Le petit rit. Il est trop mignon.

En plus, il est d'une beauté. C'est grave quand même qu'un gars moche et insolent aie façonné un enfant aussi chocolaté comme ça.

Vraiment sukali comme ça.

J'aime trop les enfants.

Moi, je vais avoir une équipe de foot.

Je vous dis déjà.

SORAYAH : Cet enfant t'aime trop.

- Je sais. Il a intérêt, c'est moi qui lui achète les couches et le lait.

SORAYAH :*rire*Aujourd'hui, je vais à l'église.

- Etali nga⁵ ?

⁵Ça me regarde

SORAYAH : Viens avec moi, s'il te plaît. En plus, j'aurai besoin d'aide avec Zephaniah.

- Y'as des gens là-bas, ils vont t'aider.

SORAYAH : S'il te plaît, yaya na nga⁶ !

⁶Ma grande sœur

- Je te dépose et ensuite, tu me dis, quand je viens te chercher.

D'habitude, elle se débrouille, elle va en métro ou en bus à l'église. Mais là, comme y'a Zepha, je préfère les déposer moi-meme.