[[ #CHAPITRE 25 ]]

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****LES ALLIANCES FAMILIALES****






CHAPITRE 25










📍15h57





















On arrive devant la porte de la chambre.

Nahum toque et nous entrons.

Ma Daphné était allongé en train de regarder la télé.

En nous voyant, elle sourit.

Nahum s'approche vers elle et lui fait un calin puis un bisou sur le front.

Ensuite, je m'avance aussi et lui fait un calin.

MA DAPHNE : Mes enfants, comment vous allez ?

- Très bien et toi ?

MA DAPHNE : Je vais mieux.

NAHUM : Ils disent quoi les médecins ?

MA DAPHNE : Ils ont trouvé la maladie.

NAHUM : Et ?

MA DAPHNE : J'ai un debut de cancer.

Nahum se contracte un peu. Cette nouvelle l'a piqué.

NAHUM : Et du coup ? Y'a des traitements ?

MA DAPHNE : Pour l'instant, ils disent que c'est compliqué. Il faut qu'ils fassent des analyses.

Puis elle prend les mains de Nahum.

MA DAPHNE : Mon fils, pardonne moi. J'ai besoin de toi.

Nahum la regarde droit dans les yeux sans émotion.

- Je pense que je vais sortir.

NAHUM : Non reste s'il te plaît !

Je fais ce qu'il me dit et me rasseois sur le fauteuil.

MA DAPHNE : Je n'ai pas su vous protéger. Vous êtes mes enfants, toi et Try. Regardes comment tu es devenu un homme responsable. Je suis fier de toi. Et même si je ne t'es pas épaulé, saches que je t'aime de tout mon cœur. Tu restes mon enfant, mon 9 mois. Tu me pardonnes ?

Il me regarde.

Je le regarde.

Puis il pose de nouveau son regard sur sa mère et dit :

NAHUM : Maman ! Tu m'as beaucoup blessé ! J'ai perdu une mère pendant que j'avais le plus besoin d'elle. Mais j'ai rencontré Christ et aujourd'hui, comment ne pas te pardonner.

Il s'avance et lui fait un calin. Les larmes de Ma Daphne coulent à flot.

- Arretes de pleurer, mama !

MA DAPHNE : C'est l'émotion !!

Il se détache d'elle.

NAHUM : Maman, pourquoi tu n'as jamais réagi quand il nous frappait ou même quand il a violé Try ?

- Parce que il me torturent aussi. Tous les soirs, il me violait. J'étais moi-meme traumatisée. Et quand je vous voyais, j'étais bloquée, j'arrivais pas à parler. Parce que je savais que si je parle, il allait me frapper.

Il a commencé à devenir tendue mais je lui ai tenue la main pour qu'il se calme.

NAHUM : Mais comment ça se fait que t'avais rien sur ton corps ?

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