Daven
— Anya ! Je t'en prie réveille toi...
Sur le brancard qui l'a conduit dans l'ambulance je tente de l'appeler mais rien.
Je sens d'ici soin coeur battre lentement et putain sa me fout la trouille.
— Qui monte avec elle ? Dit un infirmier.
— Moi ! Élève une voix féminine.
Une blonde petite de taille court presque en titubant jusqu'à monter dans l'ambulance. Je vois à ses yeux qu'elle a pleurée car son mascara a coulée. Elle lui murmure des "je suis désolée" inlassablement puis l'ambulance s'en va.
Je suis retournée dans mon manoir, ma tombe, pour mieux sombrer dans le désespoir totale.*
Sa fait une semaine. Une semaine qu'elle me rend fou. Je n'arrête pas de penser à elle. Son odeur de lavande m'enivre partout où je vais et si ça continu je vais crever.
J'ai un sentiment d'inconfort dans ma poitrine et putain ça me fait chier.
Je suis pas allée lui voir plus tôt parce que j'avais des remord, je culpabilise parce que je voulais pas l'accepter au fond de moi. Accepter que je dépends d'une personne, à renoncer à cette liberté que j'avais.Mais...
Une semaine c'est trop.
Je passe souvent la nuit l'a regarder dormir et je peux voir ses paupières bougées.
J'ai besoin d'elle au près de moi.
Je sors de la salle de bain et enfile un pantalon et une chemise noire. Je prends la peine d'ouvrir un ou deux boutons du haut pour laisser entrevoir mon torse virile et déodorant anti-transpirant comme toujours.
Arrivée à l'hôpital, je vois sa mère en pleure et qu'ils sont entrain de l'embarquer. Elle ne devrait pas être au boulot enfin bref, je m'en tape. Mais ils l'emmènent où ?
- Où est ce que vous l'emmener ?
Je n'ai pas crier mais j'ai parlé d'une voix puissante. Sa mère me regarde en essuyant ses larmes et s'approche de moi.
- Qui est-tu? Je veux dire pour ma fille ? Sa voix est éraillée et ses yeux sont cernés. Elle a beaucoup pleurée on dirait.
Qui je suis ? Je crois que c'est le moment pour moi de prendre mon rôle à cœur. Tu dois te présenter à la belle mère, beau fils. Mais qu'est ce que je raconte ?
- Je suis son petit ami. Je lui dis en souriant finement.
C'est sorti tout seul en fait.
Elle écarquille les yeux.
- Quoi? Non, c'est pas possible. Anya ne peut pas avoir un p... Petit ami. Elle me l'aurait dit...
- Et bien, je crois que non. On est ensemble depuis quelques mois maintenant. Maintenant répondez.
Elle vacille et cherche où s'assoir. Je crois que là, c'était la balle qui tue l'acteur. Comment veux tu qu'elle te dise alors qu'elle même n'est pas elle même au courant ?
- Je... Le docteur à dit qu'elle est sûrement mo... Morte et que peut-être il faut...
— C'est de ma faute, je... elle a trop bu... je l'ai forcée à sortir avec moi... suis désolée.
Je ne sais pas qui est cette fille pour elle mais je sens qu'elles étaient proche. Je ne peux pas lui blâmer, après tout je suis le plus grand fautif.
Je me lève d'un bond et rattrape les infirmières qui était déjà un peu loin.
Il est temps qu'elle se réveille, son petit jeu à assez duré.
- Mais qu'est ce que vous faites ? Me demande une infirmière, choquée.
Mais sa ce voit non?
La voir ainsi me fait mal. Mon coeur se serre dans ma poitrine et je ne veux plus. Je ne veux plus qu'on souffre tout les deux.
J'enlève tout ces trucs sur elle. J'entre dans sa tête et je peux voir qu'elle s'est créé un paradis, une deuxième maison où elle se sens bien.Je suis désolée Anya, mais je t'emmène avec moi...
- Je l'emmène avec moi.
Elle ouvre les yeux en grand et respire comme si on l'avait étranglée.
Sa mère se lève et viens la rejoindre.
- Ma chérie, tu t'es enfin réveillée. Dit sa mère les larmes au yeux.
- Maman...
Elle me regarde et regarde sa mère.
- Pourquoi... tu... je suis si contente, lui prit-elle dans ses bras.

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Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ]
VampireTout ce qu'elle veut c'est vivre. Elle n'aspire à rien d'autre. Toute seule dans cette ruelle, sa vie va basculer...