Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ]

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟭

Anya.

Je ne voulais pas lui parler. Je suis fatiguée de lui en fait. De lui, de moi même, de cette vie. Je ne parlée à personne, juste rester comme ça. Vous allez sûrement dire que j'exagère, j'en fais des caisses mais non. J'ai toujours cette impression d'étouffer, d'avoir comme le monde sur mes épaules. D'être lourde.

Il ne m'a pas lâcher depuis qu'on est arrivé. Il m'a fait visiter son manoir mais je dois avouer que j'étais pas trop avec lui. J'étais là sans être là, avec mon regard perdue.
Mais je suis ici, à manger proche de lui. Il a même cuisiner pour moi et c'est vraiment bon.

J'ai fini de manger et il débarrassé mon plat.

Il a fini de laver l'assiette et il s'est retourné pour me regarder. Il s'avance et pose ses deux paumes de mains sur le plan de travail et je lève le regard qui se croise directe avec le sien.

Je suis gênée là, bon je ne vois pas trop ce qu'on pourrait faire alors je vais retourner dans la chambre.
Je me lève et quand il dit quelque chose mais je n'ai pas entendu.

— Quoi? Je lui demande en me rassayant.

— Mon nom c'est Daven Klaus.

Et ?

— Je sais pour Daven.

— Je veux qu'on fasse connaissance là. Qu'on reprenne les bases, à zero.

Je ne sais pas quoi dire. Je suis surprise qu'il ait changé d'avis mais je suis contente qu'il veuille bien me dire qui il est vraiment.

— Tu as raison, ajoute-t-il en venant s'assoir à côté de moi.

Tu dois tout savoir sur moi, tu en as le droit.

— Non, tu n'es pas obligé, si tu veux pas, je vais pas te contraindre...

— Donc, tu ne veux plus savoir ? Il me demande en haussant un sourcil, amusé.

Je tourne ma tête sur le côté.

— Si... Je veux savoir.

Il sourit et regarde droit devant lui puis il fronce le front soudainement, comme s'il rechassait tout ces souvenirs dans sa tête.

— J'ai un grand frère, David. Nos parents sont morts il y'a longtemps de cela. Je ne les ai pas connu d'ailleurs. A l'époque, les vampires et les humains ne s'entendaient pas, ils se livraient des guerres sans merci avec l'aide de l'église. Les humains prenaient le dessus, quelques uns ont pu se sauver et d'autres... Ils sont morts. Mes parents sont morts dans cette guerre.

Mon coeur se serre dans ma poitrine, j'ai mal pour lui. Comme quoi, il y'a aussi des êtres qui ont souffert et qui continue de souffrir. Son regard est vide, sa voix est sans émotion, et son visage de marbre. Mais, j'ai une question, son frère, est t'il encore vivant ?

— Je suis désolée... Mais, ton frère... Il

— Ne le sois pas. Mon frère est encore vivant, enfin non, il a sombré dans la folie... Bon, maintenant tu sais tout. Je compte te faire sortir, aller va prendre une douche, on sort. Termine t-il en souriant de toute ses dents blanches.

On peut changer d'état sentimental aussi facilement ? Et est ce que j'ai bien entendu ? Pour aller où ? Non, je n'ai pas envie de sortir. Je suis fatiguée.

— Je ne veux pas sortir, je suis bien ici.
Je pose mon menton sur la table, déjà épuisée à l'idée de sortir. Il plisse les yeux et descend me soulever sur ses épaules. Je ne me débat pas, j'ai trop la flemme. Il entre dans la chambre et me dépose.

— Bon, tu t'apprêtes où c'est moi qui le fait pour toi?

Je rougis,. Mais qu'est ce qu'il raconte.

— Non, c'est bon... Je...

Il rit et me tire vers lui par la taille. Il colle son front au mien et je le regarde dans les yeux.

— Qu'est ce qu'il y'a la dessus que je n'ai pas encore vu ?
— Idiot !

Je me détache de lui sous son son rire amusé et je cours dans la salle de bain que je ferme à clé. Je me regarde dans le miroir, je souris. Plus de voix, plus besoin de prendre des médicaments dégueulasses...

Parce que je suis confiante et je sais que je vais bien maintenant. Prête à tout laisser derrière moi et aller de l'avant car c'est ce qui est mieux pour moi.