Proie D'un Vampire [ RÉÉCRITURE ]

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟮𝟳

ANYA

Entre les valises à faire, les dîners avec maman depuis qu'elle sait que je vais partir, elle veut tout le temps me voir, les sorties avec Sonya qui va me manquer d'ailleurs, tête à tête avec Dave et nos ébats nocturnes, je vais exploser.

Nous partons demain, tout juste affaires sont prêts. Et je suis à mon dernier dîner en famille.

— Tu vas faire quoi, une fois là-bas? Me dit Scott, le petit ami de maman.

— Et bien, je vais terminer mes études et peut-être trouver un bon boulot, j'en sais rien.

Ma mère pose une main sur son épaule et le regarde avec une affection totale.

— Ne l'a presse pas, chérie, elle a tout le temps devant elle .

Je la remercie avec les yeux avant de me concentrer sur mon assiette.

— D'accord ma chérie tu as raison.

Je ne les écoutes plus.

— Anya mange doucement, ajoute Scott en riant sincèrement.

Je manque de m'étouffer et Daven s'empresse de me donner un verre d'eau que je bois d'une traite.

— Tu es une vraie gloutonne quand tu t'y mets, tiens.

Je le fusille du regard même comme j'ai les yeux qui pique et des larmes qui coulent.

Nous avons terminer le dîner, regarder un bon film en famille, rit, soulés puis ma mère éclata en sanglots comme quoi elle voudrait que je reste une enfant pour toujours afin que je ne la quitte jamais.

Je l'ai rassuré comme je pouvais jusqu'à vient l'heure de partir. Endormie, je n'ai pas pu lui dire au revoir.

La nuit à continuer pour nous deux, il ne s'en lasse jamais, une vraie bête, jusqu'au matin.

— Anya, tu dois te lever.

— Hmm.

J'entends son rire me percer les tympans et je grogne pour qu'il se taise. Néanmoins ces rires continuent de persister.

— Putain, tais-toi, tu m'a épuisé toute la nuit, là j'ai besoin de dormir.

— Mais tu dois te lever, nous avons un vol aujourd'hui je te rappelle.

Je marmonne, le corps lourd. Il me porte, toute nu, et m'emmène dans la salle de bain d'où il me jette sans manière dans la douche et ouvrir l'eau froide qui me réveille direct.

— Petite merde !

J'ai sursauté tellement c'était profond jusqu'à mon âme. Il a rigolé et je suis sorti en courant pour me couvrir, grelottant presque. L'eau froide un matin c'est criminel. Nous avons chargée nos affaires dans la voiture puis nous avons pris la route.

Durant tout le trajet jusqu'à chez maman pour la chercher chez son copain, car elle vit chez lui, et moi à la maison, je ne lui ai pas dit un mot ayant encore ce qu'il m'a fait le matin dans en travers de la gorge.

Il l'a remarqué et n'arrête pas de sourire ce qui m'énerve encore plus.

— Ma chérie, m'embrasse ma mère.

— Maman.

On se sépare et je regarde derrière elle, à la recherche de son copain que je vois pas.

— Il ne vient pas, Scott ?

— Non, il commence le service tôt aujourd'hui.

Nous nous sommes remis en route pour l'aéroport. J'appelle Sonya mais elle ne répond pas, pourtant elle sait que je part aujourd'hui.

Arrivée à l'aéroport, nous avons attendu un peu avant l'embarcation puis le moment venu de part, j'ai fais un dernier câlin à maman qui pleurait déjà.

— Prends soin d'elle, dit-elle à Dave.

— Je n'y manquerai pas, madame.

Pas un regard pour lui, je prends ma grande valise que je tire vers le tapis roulant pour la vérification. Lui derrière moi, nous nous installons dans nos sièges.

Je regarde par la fenêtre et vois à travers les baies vitrées que maman fait un signe d'au revoir les larmes inondant ses joues. Sans me contrôler moi-même je fonds en larmes et il me prend dans ses bras sans tarder.

— Je me demandais quand tu allais le faire, me murmure t-il.

Je me sépare de ma mère pour la première fois, et que ça fait mal de m'imaginer loin d'elle chaque jour qui passe, à m'y faire de son absence.

Tout en continuant de pleurer, je lui laisse un au revoir silencieux.