The final War

Chapitre 15: Un Fighmille

Percy PoV

-Percy, ça va ? Me demande Léo.

Les cyclopes nous entourent toujours, une lueur inquiète brillant dans leur œil.
Je porte la main sur mon coeur, ressentant un grand vide.

-Je... je ne sens plus Grover. Je crois qu'il a coupé notre lien d'empathie.

Léo réfléchit quelques secondes.
-Je suis certain que c'était nécessaire. Il est intelligent, je ne pense pas qu'il se jettera droit face au danger non ?

Je ne réponds pas, trop bouleversé par ce vide soudain. C'est comme si on m'avait arraché une partie de moi.
Malgré le fait que je connaissais déjà la réponse, je tente de parler à Grover comme on le faisait avec le lien. Aucune réponse.

Je secoue ma tête pour me concentrer. Chaque chose en son temps.
-Où se trouve Poséidon ?

Les cyclopes se tournent vers le palais.
-Sur son trône.

Je regarde Léo.
-Tu penses pouvoir refaire un canon ?

Il réfléchit quelques instants avant de répondre.
-Certainement, mais malgré tout il s'agit d'un dieu, la quantité de pouvoir est certainement supérieure à celle des cyclopes. Il faut que je sois sûr que ça tienne le coup. Et il faudra qu'il baisse sa garde, je ne pourrai avoir qu'un seul essai. Autrement dit, tu vas devoir l'occuper.

Je hoche la tête.
-Allons y.

Sur le chemin, Léo plonge la main dans sa ceinture à outils et commence à s'activer.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons aux portes du palais. On pousse la porte et je me tourne vers les cyclopes pour leur recommander de ne pas venir, mais ils ne sont plus là. À la place, des cendres flottent gracieusement au gré du courant.

-Ils ne peuvent plus rentrer dans mon palais maintenant que ce pouvoir les as quitté.
Une image de mon père venait de se matérialiser devant nous.

Léo avait la bouche grand ouverte.
-Heureusement que j'ai pas retiré le pouvoir de Percy alors.

Poséidon ne se préoccupa pas de Léo. Ses yeux sont fixés sur moi.
-Percy, viens dans la salle du trône, il faut parler.

Et il disparaît.

Je me tourne vers Léo.
-Tu as bientôt fini ?

Léo fronce les sourcils, ses mains s'activant toujours.
-Pas encore.

Je hoche la tête.
-Toi, tu vas chercher Calypso. Moi, je vais avoir une discussion familiale.

Avant de partir, Léo me donne une petite boule lisse, avec quelques trous sur sa surface.
-Utilise le si les pouvoirs aquatiques de Poséidon surpassent les tiens.
Et il s'élance dans les couloirs, dégondant les portes sur son passage à l'aide de grands coups de pieds, hurlant le nom de sa bien aimé.

Je m'élance vers la salle du trône, et je passe la porte. Poséidon attendait patiemment, assis, son trident à la main.

-Te voilà.

-Papa. Il faut que tu reprennes tes esprits. Tu es manipulé.

Le dieu se met à rire, avant de fixer son regard dans le mien, un regard que je ne lui reconnut pas. Il est froid, distant, cruel.
-Au contraire mon fils. Je suis bien éveillé.

-Alors on a pas le choix hein ? Ça va finir en fightmille ? (A/N:Fight de famille. Pas simple a comprendre celui là ouais...)