-Crystal-

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-Bonjour Cabello.

La brune arrive de la chambre. Elle se frotte les yeux et à une bouille d'enfant. Mes vêtements lui vont grand mais je trouve ca mignon. Enfoncer dans mon pull, elle pose ces fesses sur le tabouret et admire la quantité de nourriture que je lui ai préparer pour le petit déjeuner. Sans connaître le contexte, on dirais un petit couple.

-Tu es aller chercher tout ça ?

-Oui. Habituellement je ne mange pas alors j'ai pas grand chose dans les placards.

-Merci beaucoup Lauren..

Elle fourre un croissant dans ca bouche avant de prendre une gorgée de café. Elle arbore un visage détendu et souriant. C'est agréable de la voir ainsi.

-Que comptes Tu faire aujourd'hui ?

-Je devais aller avec Normani faire un peu de shopping. J'articule, encore mon café chaud dans la bouche.

-Je n'ai rien de particulier à faire. Je vais venir avec vous.

-Bien sur !

Sur ce, on finis le déjeuner et partons rapidement chez elle pour qu'elle se change convenablement. J'en profite pour découvrir son lieu de vie. Il est comme elle, luxueux et imposant. Même trop. Il est froid et sans saveur. Impossible de savoir qu'il appartiens à Camila.

-Partons vite d'ici, cet appart me déprime.

-J'osais pas le dire.

Elle pouffe de rire avant de me pousser en dehors de ça prison. Première fois que je monte dans ça voiture aussi. Quel bolide.
Arrivée au centre commercial, nous profitons de l'attente de Normani pour commencer par la Galerie LaFayette. Je ne suis pas très féminine donc je ne m'arrête pas beaucoup. Comparé à la cubaine qui, a chaque vêtement un peu serré et dénudée, n'hésite pas à le prendre pour l'essayer. Je suis surtout venu pour profiter de ma nouvelle amie. En parlant d'elle, Normani ne tarde pas à venir m'effrayer par derrière.

-Merde Mani..

-Excuse Lau haha ! Où est Mila ?

Je pointe la cabine d'essayage, mimant l'envie de me tuer du à la longueur de l'attente. Elle rigole avant de partir à son tour à la recherche d'un trésor. Je perd alors mon regard dans le vide, qui tombe finalement sur la toute petite fente entre le rideau et le mur de la cabine. Me laissant entrevoir une vue magnifique. Des longues jambes bronzées et un ventre plat d'une beauté succulente. Je tourne le regarde, c'est quand même ma patronne merde !

-Lau, tu comptes refaire t'a garde robe ?

-Je ne vois pas où est le problème avec mes affaires !

-Disons que le noir c'est sympa comme couleur mais tous les jours..

-Je suis à l'aise avec cette couleur, je n'aime pas attirer l'attention.

Pendant de temps, la brune sort de la cabine, tournant sur elle même pour se voir dans le miroir. Elle essaye un tailleur gris qui lui v'a à merveille. Peu importe ses vêtements, elle arrive à émaner une énergie forte incroyable. Et tout lui va à ravir. Je tente de ne pas me décrocher la mâchoire et part chercher un potentiel vêtement intéressant. Mes yeux se révulsent légèrement en voyant le prix de certains vêtements. Je n'ai vraiment pas l'habitude de m'habiller avec des choses hors de prix, à vrai dire, la mode ne m'intéresse pas. Tant que je suis à l'aise ça me va. Mais ce n'est pas au goût des deux jeunes femmes, qui vont me faire courir de magasin en magasin toute la matinée. J'essaye de paraître normal pendant tous ces détours, mais j'ai encore du mal à m'acclimater à la France. Je suis loin de tous mes amis et ma famille, et j'ai parfois des difficultés à aller vers mes collègues. Après tout, ils sont tous amis depuis plus longtemps et j'ai l'impression d'être un peu de trop. Je m'en rend compte quand je regarde en face de moi, la brune se tien au bras de son ami. Elles sont plongées dans une discussion sur le boulot. On passe devant plusieurs petits restaurant gastronomique. Une odeur de viande et de pain frais se dégage d'un. Le bruit de grillade sort d'un fast food, remplit. Le néon rouge d'un petit restau eat à volonté attire l'œil de quelques habitués. Mon ventre me ferais dévier vers un de ces bon repas. Mais les femmes devant moi ne sont pas du même avis, leurs regard ne se tournent pas une seule seconde vers l'endroit convoité. Un malaise s'empare de moi, comme forcer de continuer à avancer, sans pouvoir répondre à ma faim. Sans pouvoir vraiment décider de ma journée, comme intimider par mes collègues. Comme si un ange avais entendu ma peine, Camila s'arrête, laissant son ami la dépasser et attend que j'arrive à ça hauteur.

Pretty PrincessWhere stories live. Discover now