Toxic Blindness ( En réécriture )

Chapitre 12 : Sentiment étrange

Crystal :

1 semaine plus tard :

Marché dans ces couloirs bondés d'étudiant m'angoisse. Mais ce qui m'angoissait le plus, c'était de les revoir. Je craignais le fait de revoir leurs visages, à Benjamin et mon père. Aaron et Steven m'avait certifié que je ne reverrai plus jamais Benjamin, mais mon pressentiment me montrait le contraire. Comme si un jour, sans que je ne m'y attende, il réapparaîtra devant moi, et qu'il accomplira ce qu'il voulait faire de moi cette nuit là. Quant à mon père, je n'ai reçu que deux messages de sa part me disant qu'il s'en voulait. Je n'ai pas dénié à lui répondre, j'ai simplement vu son message.

Steven et Aaron ont été présent pour moi le lendemain de cette soirée. Quand je me suis réveillée, j'ai remarqué que Steven était sur le fauteuil en face de moi, pourtant quand je me suis endormie, c'était Aaron qui y était. Les deux se sont échangés les rôles. Ils me surveillaient dans mon sommeil. Ça peut paraitre étrange intérieurement, mais extérieurement, ça me réchauffe le coeur. Aya à son tour, est venue me voir à mon réveil et quand je lui ai avoué ce qu'il s'était produit la veille, elle s'est mise à pleuré. Je me souviens de sa réaction comme si c'était hier.

FLASH-BACK :

Aya rentre dans ma chambre en panique, je ne sais pas ce qu'il lui arrive, mais elle doit franchement avoir vu quelque chose de très inquiétant vu son expression.

Elle s'assoit à coté de moi sur le lit. Et j'ai vu. Aya avait les larmes aux yeux.

— Crystal, je-je sais qu'il s'est passé quelque chose cette nuit et..et j'étais pas présente et je m'en excuse mais je t'en supplie éclaire moi parce que je n'y comprends rien.

Une larme coula le long de sa pommette. Je souris faussement, espérant que mes larmes ne  reviennent pas à mon tour. J'ai déjà assez pleuré dans cette douche. J'ai vidé mon sac en lâchant mes pleures sous cette eau brulante. Mon coeur et mon esprit ne sont pourtant pas apaisés.

— Explique moi Crystal...

J'attrape les mains de ma meilleure amie et me met à regarder les alentours au cas où quelqu'un nous écouterait. Les garçons savent ce qu'il m'est arrivé, à vrai dire c'est eux qui m'ont sauvé. Néanmoins, ils ne connaissent pas la vérité. Ils ne savent pas réellement ce qu'il s'est passé.

— Cette nuit, je-j'ai fait un énième cauchemar. Alors, quand...quand je me suis réveillée, j'ai eu envie de boire de l'eau.

Je me stoppe. Les gouttes d'eau que je ne voulais pas laisser s'échapper se logèrent dans le coin de mes yeux.

Je souffle un bon coup avant de reprendre là où j'en étais.

—En descendant en bas, je n'ai rien constaté de bizarre. Alors je me suis dirigée vers la cuisine, et pendant que je bu, j'...j'ai entendu des pas et...

Ma voix se brise à la fin, les larmes que je refusais de laisser apparaître firent leur chemin sur ma joue.

Aya serre un peu plus fort mes mains, me montrant qu'elle m'écoute.

— Benjamin. Il y avait Benjamin. J'-je, enfin j'ai voulu partir. Puis, puis, il-il m'a attrapé et...il a commencé à me toucher. Je n'avais rien demandé mais lui disait que j'étais atrocement jolie pour passer à côté de lui sans rien lui octroyer. Ensuite, j'ai hurlé mais tu n'as absolument rien entendu.